Tribunal de Mbacké : Pour une affaire de chambre dans la maison familiale, deux demi-frères se cognent et se retrouvent devant le juge


Deux frères se sont présentés devant la barre du tribunal départemental de Mbacké ce jeudi. Le sieur S.  M. Mbacké est accusé par son frère S. A. Mbacké d’avoir porté des coups et causé des blessures sur sa personne. 
 
Les faits pour lesquels M. Mbacké est attrait à la barre par son frère se sont déroulés dans leur domicile. Le prévenu âgé de 30 ans est accusé par son frère consanguin S. A. Mbacké, du délit de coups et blessures volontaires lui ayant occasionné une incapacité temporaire de travail de quelques jours. Voulant habiter dans la maison familiale, S. A. Mbacké est venu voir son frère M. Mbacké pour lui faire part de son intention. Ainsi, il lui a également demandé de lui donner une des deux chambres qu’il occuperait. Le prévenu, M. Mbacké n’a pas accepté lui demandant d’attendre. Ainsi, S. A Mbacké est allé voir leur frère aîné pour lui expliquer la situation. Ce dernier n’arrivera pas à convaincre M. Mbacké pour qu’il donne la chambre à son jeune frère. Le lendemain, S. A. Mbacké est venu s’installer dans la chambre avec ses bagages. A. Mbacké de confier au juge : « comme il n’a pas voulu me donner la chambre, je suis venu m’installer par force parce que la maison appartient à notre père et il n’a aucunement le droit de me faire sortir de la maison. Ainsi, lorsqu’il est venu dans la chambre il s’est jeté sur moi en me rouant de violents coups. »
 
Interrogé sur les faits, le présumé coupable niera toutes les accusations portées contre lui. « Je ne l’ai pas frappé,  je l’ai juste soulevé pour qu’il sorte. »
 
Invité à faire son réquisitoire, le procureur a relaté les faits et estime que le prévenu est coupable de toutes ces accusations. Pour lui, les faits sont très simples d’autant plus que le prévenu est plus grand, plus costaud que la partie civile. Alors une peine de 3 mois de prison ferme suffit largement pour le prévenu. Le verdict reporté, a finalement été rendu ce 02 février 2023 après que le plaignant aura, par la suite, accordé son pardon à son bourreau qui ne devra s’acquitter que d’une amende de 30.000 frs.
Jeudi 2 Février 2023
Dakaractu




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