L’Association des journalistes en migration et sécurité dans une note rendue publique exprime sa vive indignation suite à la diffusion d’un documentaire sur le trafic d’être humain en Libye réalisé par nos confrères de la CNN. Cette pratique dégradante témoigne de la gravité de la situation en Libye devenue une zone de non-droit depuis la mort de Mahamouar Khadafi, indique t’elle.
L’AJMS interpelle, à cet effet, les dirigeants africains qui, par leur silence complice, note l’association, favorisent ces pratiques d’un autre âge en terre africaine.
« Leur incapacité à offrir une alternative à leur jeunesse pousse cette dernière à choisir la voie de l’émigration irrégulière au péril de leur vie. Mais au-delà de la vague de condamnations et d’indignation, l’AJMS pense qu’il faut pousser la réflexion plus loin et s’interroger sur les véritables raisons qui poussent les jeunes à aller à l’aventure malgré tous les programmes et projets annoncés par les autorités du Sénégal(PRODAC, PAPEJ, ANPEJ…) » lit on sur leur note.
« La jeunesse en a assez des discours démagogiques et des vœux pieux. L’heure est à l’action. La recrudescence du phénomène « barça ou barsaq»-98 sénégalais candidats à l’émigration ont été interpellés par la police gambienne cette semaine en partance pour l’Europe-, montre l’échec de la politique de jeunesse des autorités sénégalaises. La forte politisation des financements des projets a fini par créer un sentiment d’injustice chez les jeunes » poursuit la même source.
L’AJMS invite pour finir l’Etat sénégalais à revoir sa politique d’emploi. « Cela passe par une démarche inclusive ; c’est-à-dire impliquer, au préalable, les principaux concernés à savoir les jeunes dans l’élaboration des politiques. C’est la seule manière, selon l’AJMS, de lutter définitivement contre l’émigration irrégulière qui a décimé tant de familles » conclut la note.
L’AJMS interpelle, à cet effet, les dirigeants africains qui, par leur silence complice, note l’association, favorisent ces pratiques d’un autre âge en terre africaine.
« Leur incapacité à offrir une alternative à leur jeunesse pousse cette dernière à choisir la voie de l’émigration irrégulière au péril de leur vie. Mais au-delà de la vague de condamnations et d’indignation, l’AJMS pense qu’il faut pousser la réflexion plus loin et s’interroger sur les véritables raisons qui poussent les jeunes à aller à l’aventure malgré tous les programmes et projets annoncés par les autorités du Sénégal(PRODAC, PAPEJ, ANPEJ…) » lit on sur leur note.
« La jeunesse en a assez des discours démagogiques et des vœux pieux. L’heure est à l’action. La recrudescence du phénomène « barça ou barsaq»-98 sénégalais candidats à l’émigration ont été interpellés par la police gambienne cette semaine en partance pour l’Europe-, montre l’échec de la politique de jeunesse des autorités sénégalaises. La forte politisation des financements des projets a fini par créer un sentiment d’injustice chez les jeunes » poursuit la même source.
L’AJMS invite pour finir l’Etat sénégalais à revoir sa politique d’emploi. « Cela passe par une démarche inclusive ; c’est-à-dire impliquer, au préalable, les principaux concernés à savoir les jeunes dans l’élaboration des politiques. C’est la seule manière, selon l’AJMS, de lutter définitivement contre l’émigration irrégulière qui a décimé tant de familles » conclut la note.
Autres articles
-
Au Tchad, la fracture Nord-Sud risque de s'aggraver avec la présidentielle
-
Promotion des séries scientifiques au Sénégal : 9 meilleurs élèves en S1 primés
-
TOUBA - Les huiliers et opérateurs de la cité apprécient les mesures prises par l’État lors du conseil interministériel sur l’agriculture
-
Précarité des Jeunes Reporters : « Les patrons de presse foulent au pied les libertés de la presse », (Seydina Abba Guèye, CJRS)
-
« Macky Sall veut assouvir sa vengeance de Aminata Touré en se lançant dans une campagne de calomnie » (Coord. MIMI 2024/ Dakar)