« Pas de sage-femme en maternité, juste le strict minimum »… voilà qui a été, ce jeudi, le mot d’ordre des sages-femmes de Mbacké qui n’ont d’oreilles que pour la libération de leurs collègues de Louga accusées de négligence ayant provoqué la mort de Sokhna Astou Sokhna, femme venue accoucher à l’hôpital Ahmad Sakhir Mbaye.
Pour Aïcha Kane, sage-femme en service à Darou Salam Typ et ses consœurs, « les structures médicales du Sénégal ne souffrent pas de leurs sages-femmes, mais d’un mauvais système piloté par un mauvais ministre, bon pour vider le plancher... »
Les sages-femmes qui étaient, quelques heures auparavant chez le Khalife Général des Mourides, en compagnie d’une délégation locale, accuseront l’autorité de vouloir les mettre en mal avec les populations alors que, dans l’exercice de leur travail, elles souffrent le martyre. Confrontées, disent elles, à de récurrentes pénuries de gants, à des surcharges horaires, elles s’estiment larguées par leur tutelle « qui a davantage cherché à sauver sa peau qu’à trouver les vrais coupables. » (…) « Abdoulaye Diouf Sarr doit partir. »
Elles poursuivent : « Nous travaillons dans des conditions atroces. Une de nos collègues a perdu la vie pendant le Covid en voulant sauver des vies, personne n’a rien dit. Nous-mêmes mourons en accouchant. Nous présentons nos condoléances à la famille éplorée mais les sages-femmes de Louga ne sont pas responsables de ce décès. Elle avait besoin d’une césarienne et c’était pas à elles de procéder à cette opération... »
Dans la même veine, une délégation en provenance de Touba a rencontré le Khalife Général des Mourides. Sokhna Fatou Diop, présidente de l’association des sages-femmes, dira que l’objectif de cette rencontre avec le patriarche de Miname était de lui faire l’économie de la situation et de solliciter ses prières pour la libération de leurs collègues de Louga. Mercredi, l’on devra savoir le sort qui sera réservé aux sages-femmes en détention, suite à leur face-à-face avec le juge...
Pour Aïcha Kane, sage-femme en service à Darou Salam Typ et ses consœurs, « les structures médicales du Sénégal ne souffrent pas de leurs sages-femmes, mais d’un mauvais système piloté par un mauvais ministre, bon pour vider le plancher... »
Les sages-femmes qui étaient, quelques heures auparavant chez le Khalife Général des Mourides, en compagnie d’une délégation locale, accuseront l’autorité de vouloir les mettre en mal avec les populations alors que, dans l’exercice de leur travail, elles souffrent le martyre. Confrontées, disent elles, à de récurrentes pénuries de gants, à des surcharges horaires, elles s’estiment larguées par leur tutelle « qui a davantage cherché à sauver sa peau qu’à trouver les vrais coupables. » (…) « Abdoulaye Diouf Sarr doit partir. »
Elles poursuivent : « Nous travaillons dans des conditions atroces. Une de nos collègues a perdu la vie pendant le Covid en voulant sauver des vies, personne n’a rien dit. Nous-mêmes mourons en accouchant. Nous présentons nos condoléances à la famille éplorée mais les sages-femmes de Louga ne sont pas responsables de ce décès. Elle avait besoin d’une césarienne et c’était pas à elles de procéder à cette opération... »
Dans la même veine, une délégation en provenance de Touba a rencontré le Khalife Général des Mourides. Sokhna Fatou Diop, présidente de l’association des sages-femmes, dira que l’objectif de cette rencontre avec le patriarche de Miname était de lui faire l’économie de la situation et de solliciter ses prières pour la libération de leurs collègues de Louga. Mercredi, l’on devra savoir le sort qui sera réservé aux sages-femmes en détention, suite à leur face-à-face avec le juge...
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