Suspension du lotissement dit "Hangar Pèlerin" – Une mère de famille interpelle les autorités étatiques : "Aidez-nous à récupérer nos terres".


La décision de suspension de certains lotissements sur le site dit "Hangar Pèlerin" ne passe pas auprès des membres du collectif des détenteurs de titres réguliers sur ce site. Très affectée par cette mesure, une membre dudit collectif a décidé de briser le silence afin d’interpeller les autorités étatiques sur les conséquences "désastreuses" de cette décision.  

"Je parle au nom du collectif des détenteurs de titres réguliers sur le site 'Hangar Pèlerin', la partie qui a été annulée par l’État. J’interpelle nos autorités, en commençant par le président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, sur cette situation. Des fils du pays ont contracté des prêts pour acheter ces terres afin de permettre à leurs familles respectives d’avoir un toit. Aujourd’hui, nous regrettons de constater que les titres que nous détenons ne serviront à rien", a-t-elle déploré.  

Sous couvert de l’anonymat, elle révèle que certains d’entre eux ont souscrit à des prêts bancaires et que "les échéances sont imminentes". "Aidez-nous à récupérer nos terres. Nous avons tous les documents attestant de la légalité de l’acquisition de ce foncier. Certains détiennent leurs baux, leurs autorisations de construire [...], ils ont également payé leurs redevances, leurs quitus, etc., sans pouvoir accéder à ce site, car cette partie a été annulée", a-t-elle insisté.  

"Nous sollicitons le soutien des autorités, car nous sommes tous des Sénégalais. Pour ma part, lorsque j’ai pris la décision d’acheter cette terre, je me suis rendue au service des impôts et domaines pour obtenir des renseignements, et on m’a assuré que cette zone ne faisait l’objet d’aucun contentieux [...]. C’est pourquoi cette décision nous a tous surpris, car nous avions reçu le feu vert des impôts et domaines."  

"Nous sommes tous des soutiens de famille, des pères et mères de famille, qui avons acquis ces terres en toute légalité. Si vous ne pouvez pas nous restituer ce site, essayez de nous proposer un autre terrain de valeur équivalente dans les plus brefs délais", a-t-elle conclu.
Mardi 25 Février 2025
Dakaractu




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