Je viens d’apprendre qu’au cours d’une plénière tenue parallèlement à celle convoquée par le Coordonnateur du Grand Cadre des Syndicats d’Enseignants (GCSE), des syndicats membres dudit cadre ont décidé de la suspension du Coordonnateur M. L. DIANTE et de O. W. ZOUMAROU avant de désigner un nouveau coordonnateur, en l’occurrence, A. FATY.
J’exprime ici toute ma déception et mon indignation par rapport à la manière dont le quiproquo faisant suite à la suspension du mot d’ordre du GCSE a été géré par les syndicats d’enseignants.
Dès lors que la Plénière du Grand Cadre des Syndicats d’Enseignants a été dûment convoquée par le Coordonnateur qui se trouve être jusqu’ici M L DIANTE, toute autre réunion au nom du cadre reste nulle et non avenue. Par conséquent, les décisions qui en seront issues manqueront de légalité.
Il est vrai que l’appel que j’ai lancé hier n’a pas été entendu, cf. contribution intitulée : « La cacophonie autour d’un mot d’ordre : un crime lèse-syndical ».
Quand bien même le Coordonnateur a outrepassé ses prérogatives, il fallait faire preuve de lucidité, de sérénité et de dépassement pour gérer la crise au profit de l'intérêt exclusif du mouvement syndical enseignant. Hélas!
Mais ce qui est plus désolant et accablant, c’est le fait d’assister de plus en plus à la faillite du syndicalisme construit aujourd’hui sur des logiques de positionnement ou des velléités guerrières sans une prise en compte de l’enjeu véritable que constitue la préservation d’une Ecole publique démocratique, populaire, inclusive et de qualité tout en contournant le plus souvent l’esprit logique, la cohérence, la courtoisie, la lucidité ainsi que l'engagement militant qui devraient sous-tendre toute action d'un dirigeant du mouvement syndical enseignant et même de tout éducateur.
Ndiaga SYLLA
Ancien Secrétaire général national de l’ADEPT.
J’exprime ici toute ma déception et mon indignation par rapport à la manière dont le quiproquo faisant suite à la suspension du mot d’ordre du GCSE a été géré par les syndicats d’enseignants.
Dès lors que la Plénière du Grand Cadre des Syndicats d’Enseignants a été dûment convoquée par le Coordonnateur qui se trouve être jusqu’ici M L DIANTE, toute autre réunion au nom du cadre reste nulle et non avenue. Par conséquent, les décisions qui en seront issues manqueront de légalité.
Il est vrai que l’appel que j’ai lancé hier n’a pas été entendu, cf. contribution intitulée : « La cacophonie autour d’un mot d’ordre : un crime lèse-syndical ».
Quand bien même le Coordonnateur a outrepassé ses prérogatives, il fallait faire preuve de lucidité, de sérénité et de dépassement pour gérer la crise au profit de l'intérêt exclusif du mouvement syndical enseignant. Hélas!
Mais ce qui est plus désolant et accablant, c’est le fait d’assister de plus en plus à la faillite du syndicalisme construit aujourd’hui sur des logiques de positionnement ou des velléités guerrières sans une prise en compte de l’enjeu véritable que constitue la préservation d’une Ecole publique démocratique, populaire, inclusive et de qualité tout en contournant le plus souvent l’esprit logique, la cohérence, la courtoisie, la lucidité ainsi que l'engagement militant qui devraient sous-tendre toute action d'un dirigeant du mouvement syndical enseignant et même de tout éducateur.
Ndiaga SYLLA
Ancien Secrétaire général national de l’ADEPT.
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