« La décision de la levée de l’embargo sur le Mali par les chefs d’État de la Cedeao est un ouf de soulagement pour le Port autonome de Dakar », estime Aboubakr Sadikh Bèye. Le patron du PAD parle d’enlèvement d’un « goulot d’étranglement du commerce sous-régional et régional ».
Il est d’avis que l’embargo sur le Mali a été pendant plusieurs mois un handicap pour le Port autonome de Dakar. « Nous comprenons la situation politique, mais nous souhaitons dans le futur, que tous les pays et tous les acteurs fassent en sorte que les échanges ne connaissent aucun handicap, aucun frein parce que nous avons des économies aux potentialités énormes, mais fragiles », précise Sadikh Bèye.
À chaque fois qu’on « freine la machine », on « freine la création d’emplois », selon lui. « Pour le Sénégal, le Mali représente le premier client commercial puisque ce que nous vendons au Mali, nous ne le vendons à aucun autre pays au monde. Nous avons avec le Mali une balance excédentaire en centaines de milliards de frs », a-t-il reconnu.
Le DG du PAD évalue les transactions commerciales à près de 800 milliards de frs du fait des relations fécondes de deux peuples sur le corridor.
Une rencontre entre les acteurs maliens et sénégalais évoluant sur le corridor et au niveau du Port autonome de Dakar est prévu prochainement. C’est pour mettre en place une stratégie commune de gestion de la tarification des stocks. Ces services étaient restés en souffrance au sein du Port de Dakar à cause de l’embargo.
« Nous pensons mettre en place un dispositif allégé de paiements de ces stocks maliens en souffrance dans nos installations. Quand vous mettez un frein à cela, c’est tout un processus économique qui est remis en cause. Le Port autonome de Dakar se félicite de la levée de l’embargo sur le Mali », a clamé Aboubakr Sadikh Bèye.
Il est d’avis que l’embargo sur le Mali a été pendant plusieurs mois un handicap pour le Port autonome de Dakar. « Nous comprenons la situation politique, mais nous souhaitons dans le futur, que tous les pays et tous les acteurs fassent en sorte que les échanges ne connaissent aucun handicap, aucun frein parce que nous avons des économies aux potentialités énormes, mais fragiles », précise Sadikh Bèye.
À chaque fois qu’on « freine la machine », on « freine la création d’emplois », selon lui. « Pour le Sénégal, le Mali représente le premier client commercial puisque ce que nous vendons au Mali, nous ne le vendons à aucun autre pays au monde. Nous avons avec le Mali une balance excédentaire en centaines de milliards de frs », a-t-il reconnu.
Le DG du PAD évalue les transactions commerciales à près de 800 milliards de frs du fait des relations fécondes de deux peuples sur le corridor.
Une rencontre entre les acteurs maliens et sénégalais évoluant sur le corridor et au niveau du Port autonome de Dakar est prévu prochainement. C’est pour mettre en place une stratégie commune de gestion de la tarification des stocks. Ces services étaient restés en souffrance au sein du Port de Dakar à cause de l’embargo.
« Nous pensons mettre en place un dispositif allégé de paiements de ces stocks maliens en souffrance dans nos installations. Quand vous mettez un frein à cela, c’est tout un processus économique qui est remis en cause. Le Port autonome de Dakar se félicite de la levée de l’embargo sur le Mali », a clamé Aboubakr Sadikh Bèye.
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