Le Collectif des Médecins En Spécialisation (COMES), une convergence de tous les Docteurs en Médecine, s’insurge contre la non reconnaissance de leur statut.
Dans un communiqué, le collectif d’expliquer qu’en 2018, dans l‘optique de réduire l’important taux de mortalité lié à une prise en charge suboptimale de la population sénégalaise par un personnel de santé peu qualifié, le président de la République a misé sur la spécialisation des médecins via l’augmentation du taux des bourses de spécialisation allouées par le Ministère de la Santé. Mais rien n’a été fait, indique le COMES, par le Ministre de la Formation Professionnelle, via le Fonds de financement à la formation professionnelle et technique (3FPT) qui avait la responsabilité d’exécuter ce mot d’ordre en prenant en charge ce paiement. Comme conséquence, indique la source, plus de 130 médecins après avoir abandonné leur contrat de travail pour répondre à l’appel du chef de l’État se sont vu refuser cette bourse de spécialisation.
« Ce revirement les place non seulement dans une situation de précarité financière, mais aussi dans l’impossibilité d’honorer leur frais d’inscription et de poursuivre leur cursus », lit-on sur la note.
Les répercussions, assure le COMES, seront désastreuses sur le plan de la santé publique mais aussi chez les médecins en spécialisation qui se retrouvent sans statut.
Aussi après plusieurs mois de négociations infructueuses, le COMES envisage sous peu le dépôt d’un préavis de grève dans l’éventualité où leurs revendications ne seraient pas entendues. Revendications qui ont pour nom, octroi de la bourse de spécialisation à tous les DES inscrits, rédaction du statut du médecin en spécialisation règlementant le recrutement des médecins en spécialisation en tant qu’agents du ministère de la Santé via des postes conventionnés, affectés au niveau des CHU, l’accès à une PEC médicale pour le DES et sa famille, l’affiliation à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal et enfin le droit au congé de maternité avec traitement d'une durée égale à celle prévue par la législation sur le code du travail.
Mais aussi le paiement des émoluments hospitaliers (motivations, astreintes, gardes) en conformité avec la grille salariale des praticiens hospitaliers...
Dans un communiqué, le collectif d’expliquer qu’en 2018, dans l‘optique de réduire l’important taux de mortalité lié à une prise en charge suboptimale de la population sénégalaise par un personnel de santé peu qualifié, le président de la République a misé sur la spécialisation des médecins via l’augmentation du taux des bourses de spécialisation allouées par le Ministère de la Santé. Mais rien n’a été fait, indique le COMES, par le Ministre de la Formation Professionnelle, via le Fonds de financement à la formation professionnelle et technique (3FPT) qui avait la responsabilité d’exécuter ce mot d’ordre en prenant en charge ce paiement. Comme conséquence, indique la source, plus de 130 médecins après avoir abandonné leur contrat de travail pour répondre à l’appel du chef de l’État se sont vu refuser cette bourse de spécialisation.
« Ce revirement les place non seulement dans une situation de précarité financière, mais aussi dans l’impossibilité d’honorer leur frais d’inscription et de poursuivre leur cursus », lit-on sur la note.
Les répercussions, assure le COMES, seront désastreuses sur le plan de la santé publique mais aussi chez les médecins en spécialisation qui se retrouvent sans statut.
Aussi après plusieurs mois de négociations infructueuses, le COMES envisage sous peu le dépôt d’un préavis de grève dans l’éventualité où leurs revendications ne seraient pas entendues. Revendications qui ont pour nom, octroi de la bourse de spécialisation à tous les DES inscrits, rédaction du statut du médecin en spécialisation règlementant le recrutement des médecins en spécialisation en tant qu’agents du ministère de la Santé via des postes conventionnés, affectés au niveau des CHU, l’accès à une PEC médicale pour le DES et sa famille, l’affiliation à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal et enfin le droit au congé de maternité avec traitement d'une durée égale à celle prévue par la législation sur le code du travail.
Mais aussi le paiement des émoluments hospitaliers (motivations, astreintes, gardes) en conformité avec la grille salariale des praticiens hospitaliers...
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