La Fédération Nationale des Cadres Libéraux (FNCL) réunie à la permanence Oumar Lamine Badji, sur la question liée aux Accords de Partenariat Economique (APE), qualifie la signature de ces accords de haute trahison des dirigeants à leur peuple et à leur serment.
« L'utilisation de Macky Sall comme avocat des APE est une victoire symbolique pour l'Europe conquérante qui utilise un fils du continent afin de démystifier la figure de proue du combat contre les APE, en l'occurrence le Président Abdoulaye Wade, qui a été le premier à dire non à la signature de ces accords léonins et toxiques aux économies africaines », estime la FNCL. Le Président Macky Sall est, ajoute t-elle, « malheureusement, de fait, le porte-drapeau de cette "camisole de force" que l'Europe nous oblige à porter, là où son prédécesseur, économiste de formation, a eu à enclencher, dès 2007, un combat sans merci contre une acceptation de ces accords, persuadant dans la foulée d'autres Chefs d'État Africains de refuser de les signer. »
La FNCL d’alerter par ailleurs, de vive voix, l'opinion sur les risques graves encourus pour des générations d'Africains si les APE sont adoptés par nos parlements. « En effet, le premier goulot d'étranglement est la question des barrières douanières », indique la fédération des cadres libéraux. Le second goulot d'étranglement réside, note t-elle, dans le fait que ces accords étoufferont les économies des pays ACP sur le moyen et long terme. « L’accord d’investissement, qui prévoit un égal traitement entre le capital étranger et celui national, est une forme de cannibalisme économique des entreprises européennes sur celles des ACP. De puissantes multinationales occidentales auront exactement le même traitement que la plus petite entreprise locale des pays de l'ACP. » Cet accord d'investissement des APE, conclut la FNCL sur ce sujet, « est simplement la mise à mort de nos PME-PMI, de nos sources de revenus réguliers contre des promesses de compensations illusoires et ponctuelles. »
Revenant sur le cas Aïda M'bodj, la FNCL a apporté son soutien à leur sœur de parti, désormais ex Présidente du Conseil Départemental de Bambey. La FNCL considère la décision du ministre-militant comme nulle et non avenue, et fait savoir qu’elle usera de tous les moyens légaux afin de poursuivre le dit ministre pour abus de pouvoir et pour violation manifeste de la loi 2013-10 du 28 Décembre 2013 notamment en son livre 1 - Titre 4 – chapitre 2 - Articles 55 à 59.
Elle encourage le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à organiser la résistance politique et juridique aux fins de stopper définitivement les incessantes agressions de ce régime contre le Parti et contre les Sénégalais en général.
Pour finir, la FNCL exhorte les militants et les responsables du PDS à continuer la massification du parti au niveau de chaque commune et département afin de mieux préparer les défis futurs.
« L'utilisation de Macky Sall comme avocat des APE est une victoire symbolique pour l'Europe conquérante qui utilise un fils du continent afin de démystifier la figure de proue du combat contre les APE, en l'occurrence le Président Abdoulaye Wade, qui a été le premier à dire non à la signature de ces accords léonins et toxiques aux économies africaines », estime la FNCL. Le Président Macky Sall est, ajoute t-elle, « malheureusement, de fait, le porte-drapeau de cette "camisole de force" que l'Europe nous oblige à porter, là où son prédécesseur, économiste de formation, a eu à enclencher, dès 2007, un combat sans merci contre une acceptation de ces accords, persuadant dans la foulée d'autres Chefs d'État Africains de refuser de les signer. »
La FNCL d’alerter par ailleurs, de vive voix, l'opinion sur les risques graves encourus pour des générations d'Africains si les APE sont adoptés par nos parlements. « En effet, le premier goulot d'étranglement est la question des barrières douanières », indique la fédération des cadres libéraux. Le second goulot d'étranglement réside, note t-elle, dans le fait que ces accords étoufferont les économies des pays ACP sur le moyen et long terme. « L’accord d’investissement, qui prévoit un égal traitement entre le capital étranger et celui national, est une forme de cannibalisme économique des entreprises européennes sur celles des ACP. De puissantes multinationales occidentales auront exactement le même traitement que la plus petite entreprise locale des pays de l'ACP. » Cet accord d'investissement des APE, conclut la FNCL sur ce sujet, « est simplement la mise à mort de nos PME-PMI, de nos sources de revenus réguliers contre des promesses de compensations illusoires et ponctuelles. »
Revenant sur le cas Aïda M'bodj, la FNCL a apporté son soutien à leur sœur de parti, désormais ex Présidente du Conseil Départemental de Bambey. La FNCL considère la décision du ministre-militant comme nulle et non avenue, et fait savoir qu’elle usera de tous les moyens légaux afin de poursuivre le dit ministre pour abus de pouvoir et pour violation manifeste de la loi 2013-10 du 28 Décembre 2013 notamment en son livre 1 - Titre 4 – chapitre 2 - Articles 55 à 59.
Elle encourage le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à organiser la résistance politique et juridique aux fins de stopper définitivement les incessantes agressions de ce régime contre le Parti et contre les Sénégalais en général.
Pour finir, la FNCL exhorte les militants et les responsables du PDS à continuer la massification du parti au niveau de chaque commune et département afin de mieux préparer les défis futurs.
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