Après les douze années du tonitruant Abdoulaye Wade, Macky Sall imprime sa marque, celle d’une présidence plus sobre, qui se veut plus vertueuse, une présidence « normale », à la François Hollande. Mais une présidence qui, de l’avis même de certains de ses alliés, manque de souffle et semble se chercher encore.
Incontestablement, cette première année aura été marquée par la traque des biens mal acquis et les enquêtes lancées contre les principaux responsables de l’ancien parti au pouvoir, à commencer par le plus emblématique d’entre eux, Karim Wade, le fils de l’ancien président. Le PDS, Parti démocratique sénégalais, crie au harcèlement.
Pour le reste, les attentes demeurent : la baisse des prix des produits de première nécessité, la question du chômage des jeunes, la difficile réforme du secteur de l’électricité.
Autre dossier très important : la paix en Casamance. Macky Sall s’est dit prêt au dialogue, le mouvement indépendantiste aussi qui a même libéré en décembre dernier les huit militaires qu’il gardait prisonniers. Mais depuis, c’est le statu quo.
Sur le plan politique, Macky Sall a dû trouver un savant équilibre pour ne léser aucun des leaders de sa coalition. Mais déjà le choc des ambitions commence à se faire sentir. Le premier test de la présidence Macky Sall se profile à l’horizon : ce seront les élections municipales de 2014.
RFI
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