A Touba, pour préparer la visite du Président de la République et l’accueil qui devait la sanctionner, pas moins de 20 réunions se sont tenues. La mairie, les chefferies de village, les hommes politiques et une pléthore de simples citoyens ont multiplié les rendez-vous pour réussir le pari de la mobilisation. Dans les débats on pouvait sentir que chacun avait à cœur de montrer à l’hôte du Khalife un accueil populaire triomphal.
Seulement, selon le député Abdou Lahad Seck Sadaga, « les tonneaux vides ont plus fait de bruit que de résultats ». Interrogé sur l’accueil, l’honorable député qui dit avoir déployé des chevaux, des mototaxis Jakarta et des cars, préfère tirer le chapeau au ministre Moustapha Diop. « Sans lui, la mobilisation aurait été sobre. Il a dépêché plus de 5OO cars. Personnellement, il m’a donné 35 cars et il a fait pareil avec l’essentiel des leaders politiques de la localité. Il est temps que nous sachons distinguer ceux qui travaillent pour le Président de la République et ceux qui ne sont là que pour sauver leurs intérêts. Pour cette visite, nous avions besoin que les responsables s’investissent financièrement et il l’a fait. »
Interpellé sur son fait d'armes, le ministre l'a certes reconnu, mais estime qu’il n'a fait que son devoir. « Je ne travaille que pour réélire le Président Macky Sall et je ne me reposerai pas tant que cet objectif n’est pas atteint... »
Seulement, selon le député Abdou Lahad Seck Sadaga, « les tonneaux vides ont plus fait de bruit que de résultats ». Interrogé sur l’accueil, l’honorable député qui dit avoir déployé des chevaux, des mototaxis Jakarta et des cars, préfère tirer le chapeau au ministre Moustapha Diop. « Sans lui, la mobilisation aurait été sobre. Il a dépêché plus de 5OO cars. Personnellement, il m’a donné 35 cars et il a fait pareil avec l’essentiel des leaders politiques de la localité. Il est temps que nous sachons distinguer ceux qui travaillent pour le Président de la République et ceux qui ne sont là que pour sauver leurs intérêts. Pour cette visite, nous avions besoin que les responsables s’investissent financièrement et il l’a fait. »
Interpellé sur son fait d'armes, le ministre l'a certes reconnu, mais estime qu’il n'a fait que son devoir. « Je ne travaille que pour réélire le Président Macky Sall et je ne me reposerai pas tant que cet objectif n’est pas atteint... »
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