Le procès de l'ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo et de ses 82 co-accusés, anciens cadres du Front populaire ivoirien (FPI), qui devait s'ouvrir mercredi 22 octobre à Abidjan, a été reporté sine die, a annoncé le gouvernement.
"Le procès aura bel et bien lieu" même s'il connaît un "report", a déclaré Affoussiata Bamba-Lamine, porte-parole adjointe du gouvernement, lors d'une conférence de presse, sans s'avancer sur une date.
Mercredi matin, des dizaines de journalistes ont arpenté en vain le hall du palais de justice d'Abidjan-Plateau, en l'attente d'une cérémonie d'ouverture qui n'a finalement jamais eu lieu.
Les identités des 24 accusés bénéficiant de la liberté provisoire avaient pourtant été vérifiées mardi, ouvrant théoriquement la porte à de premières procédures techniques. "Les débats en tant que tel ne doivent débuter que dans deux semaines", avait estimé lundi Mathurin Dirabou, doyen des avocats d'Abidjan, qui défend Gilbert Aké N'Gbo, ex-Premier ministre du président Laurent Gbagbo.
Le retard pris serait également lié à une recomposition nécessaire du jury, dont l'origine ethnique des membres, proche de celle du président Alassane Ouattara, pourrait causer des suspicions à l'heure du verdict, selon plusieurs sources judiciaires. "Il faut tenir compte de l'environnement politique, il s'agit d'un procès politique", a jugé la porte-parole adjointe, par ailleurs ministre de la Communication.
Pascal Affi N'Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par Laurent Gbagbo, avait dénoncé lundi un procès politique visant à museler l'opposition avant la présidentielle de 2015.
Les 83 accusés seront jugés notamment pour atteinte à la sûreté de l'État. Un autre procès pour crimes de sang se tiendra ultérieurement. Aucun partisan important d'Alassane Ouattara n'a pour l'instant été inquiété par la justice ivoirienne, en dépit des accusations de crimes portées contre son camp durant la crise.
Source : Jeune Afrique
"Le procès aura bel et bien lieu" même s'il connaît un "report", a déclaré Affoussiata Bamba-Lamine, porte-parole adjointe du gouvernement, lors d'une conférence de presse, sans s'avancer sur une date.
Mercredi matin, des dizaines de journalistes ont arpenté en vain le hall du palais de justice d'Abidjan-Plateau, en l'attente d'une cérémonie d'ouverture qui n'a finalement jamais eu lieu.
Les identités des 24 accusés bénéficiant de la liberté provisoire avaient pourtant été vérifiées mardi, ouvrant théoriquement la porte à de premières procédures techniques. "Les débats en tant que tel ne doivent débuter que dans deux semaines", avait estimé lundi Mathurin Dirabou, doyen des avocats d'Abidjan, qui défend Gilbert Aké N'Gbo, ex-Premier ministre du président Laurent Gbagbo.
Le retard pris serait également lié à une recomposition nécessaire du jury, dont l'origine ethnique des membres, proche de celle du président Alassane Ouattara, pourrait causer des suspicions à l'heure du verdict, selon plusieurs sources judiciaires. "Il faut tenir compte de l'environnement politique, il s'agit d'un procès politique", a jugé la porte-parole adjointe, par ailleurs ministre de la Communication.
Pascal Affi N'Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par Laurent Gbagbo, avait dénoncé lundi un procès politique visant à museler l'opposition avant la présidentielle de 2015.
Les 83 accusés seront jugés notamment pour atteinte à la sûreté de l'État. Un autre procès pour crimes de sang se tiendra ultérieurement. Aucun partisan important d'Alassane Ouattara n'a pour l'instant été inquiété par la justice ivoirienne, en dépit des accusations de crimes portées contre son camp durant la crise.
Source : Jeune Afrique
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