« Face à ce manquement qui porte énormément préjudice aux agents de l’Artp, propriétaires de ces dites parcelles, nous vous mettons en demeure de procéder, à leur livraison, dans un délai d’un mois, à compter de la réception du présent courrier. A défaut, la coopérative se verra dans l’obligation d’user de tous les moyens de droit à sa disposition, en relation avec la direction générale de l’Artp et le secrétariat général de la Présidence de la République, notre ancrage institutionnel, ainsi que toutes les voies judiciaires prévues à cet effet ».
C’est ainsi que la présidente du conseil d’administration de la coopérative multifonctionnelle des agents de l’Artp concluait la mise en demeure adressée au directeur général de la Socabeg le 29 décembre 2020. Presque un mois après, la Socabeg, qui a accusé réception de la mise en demeure, n’a pas daigné y répondre. Du je-m'en-foutisme pur.
En effet, cela fait maintenant huit ans que des agents de l’Artp, qui ont versé intégralement 120 millions de Fcfa pour des parcelles situées à la Zac de Mbao, peinent à disposer de leurs biens. Pour seuls papiers, ils n’ont que des attestations en toc.
Des faits très graves résumés par la présidente de la coopérative dans la mise en demeure : « Suite à la réception des attestations par la coopérative de l’Artp pour le compte de 12 agents réservataires de 12 parcelles de 150 m2, compris dans un lotissement situé à Mbao et après une rencontre entre la coopérative de l’Artp et l’étude (notariale), il vous revenait de livrer les documents administratifs ci-après : l’autorisation de lotir ; le plan de masse visé par les services de l’urbanisme ; l’état des droits réels et le titre de propriété. Pour rappel, vous disposiez d’un délai de 6 mois pour livrer lesdits documents se rapportant à ces terrains nus, conformément aux attestations réceptionnées, depuis le mois de juin 2013. A ce jour, les 12 agents de l’Artp n’ont réceptionné aucun document administratif, encore moins les parcelles situées à la Zac de Mbao ».
Dans cette affaire, Socabeg agit de matière souterraine, par subdélégation de pouvoirs, pour le compte d’Edil Sénégal, une entité dirigée par un Italien, Giovanni Ghilardi. Libération a appris que le site en en question serait plombé par un litige du fait d’une guerre des associés d’Edil Sénégal. Modou Mamoune Samb pou- vait-il l’ignorer ?
Libération.
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