Recrudescence du « Barsa ou Barsaq » : L’OIM donne ses chiffres et accuse les passeurs.


Alors que le Sénégal fait face à une recrudescence de départs vers les Îles Canaries avec son lot de victimes, la représentation locale de l'Organisation Internationale pour les Migrations a convié la presse pour faire le point sur les dangers de l'émigration irrégulière.

Le chef de mission de l'OIM a indiqué que par rapport à l'année dernière, les arrivées aux Îles Canaries sont estimées à plus de 300%. Quant aux décès enregistrés depuis le début de l'année, il les dénombre à 271, mais précise que c'est toutes nationalités confondues. Comparé à l'année précédente, c'est un record.

Le chef de mission de l'OIM au Sénégal estime que les causes de cette recrudescence ne sauraient être trouvées dans le manque d'opportunités au Sénégal. De l’avis de Bakary Doumbia, les passeurs ont fait des migrants de la matière première et ne feront pas machine arrière.

Pour mettre fin à ce phénomène, il invite à changer de paradigme dans la sensibilisation et de ratisser large. Les efforts doivent maintenant être concentrés sur l'entourage des éventuels candidats qui sont souvent influencés par leurs proches, fait savoir Bakary Doumbia. À l'en croire, l'OIM s'est beaucoup investi pour dissuader des candidats à la migration ou à leur réintégration une fois de retour dans leur pays d'origine.
Jeudi 29 Octobre 2020




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