Imam Alioune Ndao répond de sept chefs d'accusation dont le blanchiment de capitaux en relation avec une activité terroriste. L'accusation s'adosse sur les sommes colossales reçues par l'accusé pour asseoir ce crime. En effet, de retour du Nigéria, Ibrahima Diallo alias Abou Omar s'est rendu à Kaolack chez l'Imam Ndao et lui a remis 14 000 euros en coupures de 500 euros. 12 500 euros ont été confiés au patron des prédicateurs de Kaolack, tandis que 1500 euros lui ont été prêtés après qu'il ait formulé quelques besoins de son daara.
Devant la barre, l'Imam Alioune Ndao a reconnu avoir touché cet argent mais par contre, il a nié connaitre son origine. “Et je n'ai pas cherché à savoir”, a ajouté l'accusé. Sauf que le parquet ne le voit pas sous cet angle. Le ministère public est d'avis que le religieux a fait montre de naïveté à ce propos d'autant plus que son donateur est venu le voir deux jours plus tôt pour décrocher un poste d'enseignant dans son daara.
Pour le sortir de cette impasse, les avocats de l'Imam convoquent la volonté divine. "En un laps de temps, la vie d'un être humain peut basculer. Regardez le cas de Mamoudou Gassama. Pour avoir sauvé un enfant, il est devenu une star planétaire. Le président français l'a reçu, il a reçu un message de Rihanna...”, détaille Me Ndiaye. Me Basse vient en appoint à son confrère et relate l'histoire de son ancien locataire devenu ministre en un rien de temps.
Tout compte fait, l'Imam est accusé par le procureur d'avoir reçu cet argent pour organiser l'implantation de la wilaya islamique. Une accusation dont les avocats ne veulent pas non plus entendre parler. Le Pv d'enquête qui tente d'asseoir cette infraction est jetée à la corbeille. Mais au préalable, Me El Hadji Malick Basse épluche le document pour discerner le vrai du faux. Pour lui, le PV a été falsifié par les enquêteurs pour prêter à Ibrahima Diallo des propos qu'il n'a pas tenus. “C'est un PV monté de toutes pièces. On a voulu tellement bien faire qu'on a mal fait”, fait constater la défense.
Devant la barre, l'Imam Alioune Ndao a reconnu avoir touché cet argent mais par contre, il a nié connaitre son origine. “Et je n'ai pas cherché à savoir”, a ajouté l'accusé. Sauf que le parquet ne le voit pas sous cet angle. Le ministère public est d'avis que le religieux a fait montre de naïveté à ce propos d'autant plus que son donateur est venu le voir deux jours plus tôt pour décrocher un poste d'enseignant dans son daara.
Pour le sortir de cette impasse, les avocats de l'Imam convoquent la volonté divine. "En un laps de temps, la vie d'un être humain peut basculer. Regardez le cas de Mamoudou Gassama. Pour avoir sauvé un enfant, il est devenu une star planétaire. Le président français l'a reçu, il a reçu un message de Rihanna...”, détaille Me Ndiaye. Me Basse vient en appoint à son confrère et relate l'histoire de son ancien locataire devenu ministre en un rien de temps.
Tout compte fait, l'Imam est accusé par le procureur d'avoir reçu cet argent pour organiser l'implantation de la wilaya islamique. Une accusation dont les avocats ne veulent pas non plus entendre parler. Le Pv d'enquête qui tente d'asseoir cette infraction est jetée à la corbeille. Mais au préalable, Me El Hadji Malick Basse épluche le document pour discerner le vrai du faux. Pour lui, le PV a été falsifié par les enquêteurs pour prêter à Ibrahima Diallo des propos qu'il n'a pas tenus. “C'est un PV monté de toutes pièces. On a voulu tellement bien faire qu'on a mal fait”, fait constater la défense.
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