En fouillant les dépenses liées à la prise en charge médicale des agents de l'Etat de 2014 à 2018, la Cour des comptes a relevé des inscriptions budgétaires relatives aux prises en charge médicale dans des sections autres que la section 60 administrée par la Direction de la Solde. Selon les informations de Libération, ces inscriptions sont retracées dans les sections du ministère de la Santé et de l'Action sociale ; du ministère de l'Education nationale, du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur ; du ministère de la Justice, du ministère des Forces armées et de la Présidence pour des montants cumulés de 22 milliards.
Or, c'est la section 60 qui doit abriter entre autres les dépenses de prises en charge médicale. «Cette pratique ne favorise pas une traçabilité et une fiabilité des données sur les prises en charge médicales des agents de l'Etat », fustige la Cour des comptes. En effet, avec ce «détournement », la Direction de la Solde n'a aucune mainmise ou lisibilité sur l'exécution des dépenses au niveau des autres sections.
Par ailleurs, note Libération, une opacité totale entoure ces dépenses. Selon la Cour des comptes, la suspension temporaire de l'agrément de la clinique Rada illustre parfaitement la situation de fraude non détectée par le dispositif de contrôle sur dossier. «En effet, sur la base d'une dénonciation, il a été relevé la facturation de soin non autorisés et des dépassements sur le nombre de jours d'hospitalisation autorisé pour un accouchement », indique la Cour.
Durant la période sous revue, la Cour des comptes renseigne que l'Etat avait signé avec des conventions l'Hôpital polyclinique de Rabat (2004), l'hôpital Assistance publique de Paris (2011), l'hôpital international Cheikh Zaid (2016), Perpetuo Socorro (2018) et San Roque (2010) «Les conventions ne prévoient pas de clauses de suivi et d'évaluation périodique.
Or, c'est la section 60 qui doit abriter entre autres les dépenses de prises en charge médicale. «Cette pratique ne favorise pas une traçabilité et une fiabilité des données sur les prises en charge médicales des agents de l'Etat », fustige la Cour des comptes. En effet, avec ce «détournement », la Direction de la Solde n'a aucune mainmise ou lisibilité sur l'exécution des dépenses au niveau des autres sections.
Par ailleurs, note Libération, une opacité totale entoure ces dépenses. Selon la Cour des comptes, la suspension temporaire de l'agrément de la clinique Rada illustre parfaitement la situation de fraude non détectée par le dispositif de contrôle sur dossier. «En effet, sur la base d'une dénonciation, il a été relevé la facturation de soin non autorisés et des dépassements sur le nombre de jours d'hospitalisation autorisé pour un accouchement », indique la Cour.
Durant la période sous revue, la Cour des comptes renseigne que l'Etat avait signé avec des conventions l'Hôpital polyclinique de Rabat (2004), l'hôpital Assistance publique de Paris (2011), l'hôpital international Cheikh Zaid (2016), Perpetuo Socorro (2018) et San Roque (2010) «Les conventions ne prévoient pas de clauses de suivi et d'évaluation périodique.
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