En conférence de presse ce mercredi, les avocats de Locafrique ont tenu à apporter des précisions sur les atteintes aux droits de l'actionnaire de l'entreprise cité précédemment dans le processus de recapitalisation de la société africaine de raffinage (Sar). Me Seydou Diagne, un des avocats, rappelle que les préoccupations de Locafrique sont simplement légitimes.
"En tant que patriote et investisseur, Khadim Ba a le droit de dire qu'il est d'accord pour une augmentation de capital, mais puisque la loi sénégalaise nous permet d'utiliser le siège de l'entreprise comme apport en nature et de le mettre dans l'actif de la société, on n'a pas besoin dans ce cas d'aller aggraver ou monter des schémas compliqués qui permettent à des gens de se procurer des commissions pour au final faire simplement une augmentation de capital", peste l'avocat estimant d'ailleurs que Locafrique SA n'a pas comme intention de bloquer la bonne marche de la société ni d'empêcher les gens de faire des affaires.
En réalité, dira Me Seydou Diagne, "la Sar devrait ainsi entreprendre la procédure de manière saine pour qu'on ne puisse demain, reprocher à l'entreprise plaignante de gabegie financière ou d' opérations de prévarication ou même de détournement ou être taxés de complicité".
Pour l'avocat, en définitive, si la Sar perd en fonds propres 59 ou 60 milliards et que son siège est évalué à 92 milliards par n'importe quel expert, un gain d'un peu plus de 30 milliards est au moins acquis sans même sortir de l'argent. "Il est donc inconcevable pour la société de raffinage, de faire recours à d'autres investisseurs fantômes et de faire des milliards partagés sur le dos du contribuable", regrette Me Seydou Diagne.
"En tant que patriote et investisseur, Khadim Ba a le droit de dire qu'il est d'accord pour une augmentation de capital, mais puisque la loi sénégalaise nous permet d'utiliser le siège de l'entreprise comme apport en nature et de le mettre dans l'actif de la société, on n'a pas besoin dans ce cas d'aller aggraver ou monter des schémas compliqués qui permettent à des gens de se procurer des commissions pour au final faire simplement une augmentation de capital", peste l'avocat estimant d'ailleurs que Locafrique SA n'a pas comme intention de bloquer la bonne marche de la société ni d'empêcher les gens de faire des affaires.
En réalité, dira Me Seydou Diagne, "la Sar devrait ainsi entreprendre la procédure de manière saine pour qu'on ne puisse demain, reprocher à l'entreprise plaignante de gabegie financière ou d' opérations de prévarication ou même de détournement ou être taxés de complicité".
Pour l'avocat, en définitive, si la Sar perd en fonds propres 59 ou 60 milliards et que son siège est évalué à 92 milliards par n'importe quel expert, un gain d'un peu plus de 30 milliards est au moins acquis sans même sortir de l'argent. "Il est donc inconcevable pour la société de raffinage, de faire recours à d'autres investisseurs fantômes et de faire des milliards partagés sur le dos du contribuable", regrette Me Seydou Diagne.
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