"Quand dans un pays, les chefs d'entreprise peuvent être convoqués à la police ou devant le juge ou dépossédés de leurs biens par n'importe qui et n'importe comment, il y a de quoi s'inquiéter. Il n’y a qu'au Sénégal où il est possible de voir un homme d'affaires qui a embauché 200 personnes être amené à passer toute une journée dans un commissariat juste pour répondre à une plainte. Nous ne sommes ni protégés, ni encouragés. Nous méritons un statut spécial..." L'avis est de Palla Mbengue, le patron de Pavos qui a câblé Dakaractu pour flétrir ce genre de traitement.
Regrettant au plus haut point le tollé qui a entouré l'occupation, dit-il légale, des terres de Djilakh, dans l'affaire dite de Ndingler, par l'homme d'affaires Babacar Ngom, Palla Mbengue dit fortement soutenir le patron de Sedima. " Si les terres étaient occupées par des Européens, nul n'aurait crié au scandale. Aujourd'hui, il s'agit d'être raisonnable. Jamais cet homme d'affaires ne serait parvenu à occuper ces terres en question sans passer par des voies légales. Installons un dialogue et essayons de savoir ce que gagneront les populations de Ndingler dans ce projet. C'est ce qu'il faut désormais faire au vu de l'immense somme dépensée."
Notre interlocuteur de dénoncer, en passant, la configuration actuelle du patronat Sénégalais. "Mais que voulez-vous ? Quand un patronat est dirigé par des individus inamovibles à la tête des structures... des patrons qui sont là depuis Senghor. Je ne citerai pas de nom, mais ils sauront se reconnaître..."
Regrettant au plus haut point le tollé qui a entouré l'occupation, dit-il légale, des terres de Djilakh, dans l'affaire dite de Ndingler, par l'homme d'affaires Babacar Ngom, Palla Mbengue dit fortement soutenir le patron de Sedima. " Si les terres étaient occupées par des Européens, nul n'aurait crié au scandale. Aujourd'hui, il s'agit d'être raisonnable. Jamais cet homme d'affaires ne serait parvenu à occuper ces terres en question sans passer par des voies légales. Installons un dialogue et essayons de savoir ce que gagneront les populations de Ndingler dans ce projet. C'est ce qu'il faut désormais faire au vu de l'immense somme dépensée."
Notre interlocuteur de dénoncer, en passant, la configuration actuelle du patronat Sénégalais. "Mais que voulez-vous ? Quand un patronat est dirigé par des individus inamovibles à la tête des structures... des patrons qui sont là depuis Senghor. Je ne citerai pas de nom, mais ils sauront se reconnaître..."
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