Mort de manifestants en Guinée : Alpha Condé accuse ses opposants.


En Guinée, neuf personnes ont trouvé la mort la semaine dernière, dans les manifestations organisées par le Front national de défense de la Constitution (FNDC). Les forces de sécurité sont accusées par les opposants à la révision en vue de la Constitution d'avoir tiré à balles réelles sur les manifestants. Une accusation balayée par le président Alpha Condé lui-même. 

En déplacement ce samedi à Koba, à 140 kilomètres de Conakry, rapporte le site de RFI.FR, le Président guinéen a rejeté la faute sur les manifestants qui, à l'en croire, « tuent des gens et ensuite font accuser le gouvernement et ternissent l'image du pays ».

En outre, le chef de l'Etat guinéen a minimisé les manifestations qui selon lui, n'ont pas pas eu l'ampleur que cherchent à lui donner ses initiateurs. « Le train de la Guinée est en marche. Personne ne peut l’arrêter.  Nous le conduirons ensemble. Aussi longtemps que Dieu le voudra. Personne ne peut s'exprimer à la place du peuple parce que la démocratie veut dire : le choix du peuple. Comme mes opposants savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple, voilà pourquoi ils veulent semer la pagaille, pour décourager les investisseurs qui souhaitent venir en Guinée. C'est seulement, dans les quartiers de Bambeto et de Causa qu'il y a manifestation. À part cela, il n'y a rien eu à Conakry ni en haute Guinée, ni en Basse Guinée, ni en Forêt », a déclaré le président Condé, en marge d'une cérémonie de remise de pirogues à des pêcheurs artisanaux.  
Lundi 21 Octobre 2019




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