Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a révélé dans une note qui nous a été transmise que ces dernières années plus de 30 greffiers ont démissionnés sur les 317 qui ont été formés depuis la création du Centre de Formation (CFJ) « Le service public de la Justice est en train de mourir de sa belle mort. L’effectif des travailleurs de la Justice ne cesse de décroître au point qu’il serait illusoire d’espérer une bonne qualité du service public de la Justice. Cette situation est la résultante de départs massifs d’agents vers d’autres secteurs. A titre d’exemple, il a été relevé ces dernières années la démission de plus de 30 greffiers sur les 317 qui ont été formés depuis la création du Centre de Formation (CFJ). Aujourd’hui, le nombre de greffier est de 328 contre 496 magistrats, alors que le ratio international est de 02 greffiers pour 01 magistrat », indique-t-il.
La cause de ces démissions massives selon le Sytjust est liée à l’extrême modicité de leurs rémunérations qui ne leur permettent pas de vivre dignement face au coût de la vie qui devient de plus en plus élevé.
« Cette situation concerne aussi les autres agents de la Justice qui vivent une extrême pauvreté et qui viennent en appui aux magistrats et aux greffiers dans la mission d’offre de service public de la Justice. Parmi ces agents, un grand nombre aussi a quitté le service public de la Justice », révèle t-il.
Malgré la pauvreté des travailleurs de la Justice le syndicat mène avec leur tutelle et le gouvernement un dialogue apaisé et responsable si nécessaire pour la sérénité sans laquelle le service public de la Justice serait dans une instabilité. Et pour encourager cette dynamique de rupture, fait savoir le syndicat, le gouvernement doit faire preuve de proactivité pour que les revendications trouvent des solutions dans la négociation et non dans la confrontation, source de beaucoup de désagréments pour les usagers du service public de la Justice.
L’harmonie des traitements salariaux dans la Justice, finit par dire le syndicat, doit aussi bénéficier au personnel non Judiciaire qui concourt aussi à l’offre de service public de la Justice à côté des magistrats et des agents du cadre des fonctionnaires du ministère de la Justice.
La cause de ces démissions massives selon le Sytjust est liée à l’extrême modicité de leurs rémunérations qui ne leur permettent pas de vivre dignement face au coût de la vie qui devient de plus en plus élevé.
« Cette situation concerne aussi les autres agents de la Justice qui vivent une extrême pauvreté et qui viennent en appui aux magistrats et aux greffiers dans la mission d’offre de service public de la Justice. Parmi ces agents, un grand nombre aussi a quitté le service public de la Justice », révèle t-il.
Malgré la pauvreté des travailleurs de la Justice le syndicat mène avec leur tutelle et le gouvernement un dialogue apaisé et responsable si nécessaire pour la sérénité sans laquelle le service public de la Justice serait dans une instabilité. Et pour encourager cette dynamique de rupture, fait savoir le syndicat, le gouvernement doit faire preuve de proactivité pour que les revendications trouvent des solutions dans la négociation et non dans la confrontation, source de beaucoup de désagréments pour les usagers du service public de la Justice.
L’harmonie des traitements salariaux dans la Justice, finit par dire le syndicat, doit aussi bénéficier au personnel non Judiciaire qui concourt aussi à l’offre de service public de la Justice à côté des magistrats et des agents du cadre des fonctionnaires du ministère de la Justice.
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