Récemment, le Sénégal a mis à l'honneur l'excellence féminine en attribuant des prix à Miss Académique, Miss Mathématiques et Miss Sciences. Dans cette constellation de compétences, Aminata Niane (IA Thiès) a été primée Miss Nationale Académique, alors qu'Awa Guèye (IA Diourbel) a remporté le titre de Miss Science pour la série S. Ces jeunes filles sont le symbole d'un Sénégal futuriste, cultivé, motivé et dévoué. Accompagnées de personnalités emblématiques comme les marraines Aïssatou Kane, Salma Sylla et le Dr Arame Tall, elles ont hérité d'une mission bien plus grande que de simples couronnes. Une mission axée sur la vérité, l'authenticité et la transformation.
Devant ces étoiles montantes, le ministre de l'éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, n'a pas simplement prononcé un discours de félicitations. Il a lancé un appel à l'esprit. Dans une déclaration touchante, il a dénoncé sans réserve la superficialité omniprésente : « Soyez véritablement vous-mêmes et authentiques... » « La science sans conscience n'est que ruine de l'âme. » Un discours inhabituel, brut, qui encourage les jeunes à ne pas se limiter à être de simples techniciens compétents, mais à se transformer en individus enracinés, passionnés et responsables, au service d'une nation qui ne peut plus se permettre de rêver sans agir.
Le ministre n'a pas été avare de ses mots : l'accomplissement scientifique ne signifie rien s'il est détaché de l'aspect humain. Il a exprimé son indignation face à l'écart entre les avancées technologiques de certains pays et l'immobilisme de notre société : rues souillées, manque d'intérêt pour l'intérêt commun, écoles négligées... « Nous avons tout détruit... nous avons abattu tous nos arbres... même nos écoles, elles sont méconnaissables. » Cet appel désespéré met en lumière une déconnexion omniprésente entre la science, la société et la conscience. On attend donc de ces jeunes filles récompensées qu'elles soient bien plus que de simples lauréates : des pionnières d'une prise de conscience nationale.
Dans un moment émouvant, le ministre met l'accent sur l'importance de la jeunesse féminine dans la renaissance du pays : « Vous êtes les mères de cette nation… tout découlera de vous. » Il évoque la vision, les familles à venir, l'art, le parfum, la science et Téranga. Une perspective inclusive et inspirante où les filles sont non seulement célébrées, mais aussi dotées du pouvoir de transformer le Sénégal. Le président évoque le Sénégal en 2050, mais c’est à elles qu'il revient de bâtir cet avenir, progressivement, grâce à leur passion, leur rigueur et leur sens des responsabilités.
Au-delà des triomphes et des sourires, une voix s'est élevée pour appeler à l'action : refaçonner la société, métamorphoser l'école, investir dans le domaine éducatif. Ce n'est pas uniquement une question d'État, c'est également celle des familles, des communautés et de chaque individu. Sans une réaction collective, le Sénégal ne sera pas en mesure de progresser. Le ministre a fait entendre sa voix : la seule excellence ne suffit pas, il est nécessaire de la représenter avec dignité, ambition et par-dessus tout, vérité. « L'époque de l'inaction est terminée : les authentiques Miss du Sénégal ne se distinguent pas seulement par leur beauté et leur intelligence, elles représentent les combattantes de demain. »
Devant ces étoiles montantes, le ministre de l'éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, n'a pas simplement prononcé un discours de félicitations. Il a lancé un appel à l'esprit. Dans une déclaration touchante, il a dénoncé sans réserve la superficialité omniprésente : « Soyez véritablement vous-mêmes et authentiques... » « La science sans conscience n'est que ruine de l'âme. » Un discours inhabituel, brut, qui encourage les jeunes à ne pas se limiter à être de simples techniciens compétents, mais à se transformer en individus enracinés, passionnés et responsables, au service d'une nation qui ne peut plus se permettre de rêver sans agir.
Le ministre n'a pas été avare de ses mots : l'accomplissement scientifique ne signifie rien s'il est détaché de l'aspect humain. Il a exprimé son indignation face à l'écart entre les avancées technologiques de certains pays et l'immobilisme de notre société : rues souillées, manque d'intérêt pour l'intérêt commun, écoles négligées... « Nous avons tout détruit... nous avons abattu tous nos arbres... même nos écoles, elles sont méconnaissables. » Cet appel désespéré met en lumière une déconnexion omniprésente entre la science, la société et la conscience. On attend donc de ces jeunes filles récompensées qu'elles soient bien plus que de simples lauréates : des pionnières d'une prise de conscience nationale.
Dans un moment émouvant, le ministre met l'accent sur l'importance de la jeunesse féminine dans la renaissance du pays : « Vous êtes les mères de cette nation… tout découlera de vous. » Il évoque la vision, les familles à venir, l'art, le parfum, la science et Téranga. Une perspective inclusive et inspirante où les filles sont non seulement célébrées, mais aussi dotées du pouvoir de transformer le Sénégal. Le président évoque le Sénégal en 2050, mais c’est à elles qu'il revient de bâtir cet avenir, progressivement, grâce à leur passion, leur rigueur et leur sens des responsabilités.

Au-delà des triomphes et des sourires, une voix s'est élevée pour appeler à l'action : refaçonner la société, métamorphoser l'école, investir dans le domaine éducatif. Ce n'est pas uniquement une question d'État, c'est également celle des familles, des communautés et de chaque individu. Sans une réaction collective, le Sénégal ne sera pas en mesure de progresser. Le ministre a fait entendre sa voix : la seule excellence ne suffit pas, il est nécessaire de la représenter avec dignité, ambition et par-dessus tout, vérité. « L'époque de l'inaction est terminée : les authentiques Miss du Sénégal ne se distinguent pas seulement par leur beauté et leur intelligence, elles représentent les combattantes de demain. »
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