Pour les cadres républicains de Dakar, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye au lendemain de sa conférence de presse sur sa mise sous contrôle judiciaire, devrait plutôt remercier le juge d’instruction qui l'a laissé libre.
« Dans une affaire strictement privée, Abdoul Mbaye est accusé d’être un faussaire. Au lieu de s’en prendre à feue la présidente du Tribunal régional de Dakar qui n’est plus de ce monde pour se défendre, Abdoul Mbaye ferait mieux d’apprécier la grande magnanimité du juge qui l’a laissé rentrer chez lui en le plaçant sous contrôle judiciaire », note t-il.
D’ailleurs se faisant plus affirmatifs, ils ajoutent que « le juge a certainement dû tenir compte du statut d’ancien premier ministre de Abdoul Mbaye pour ne pas le mettre sous mandat de dépôt, comme c’est le cas pour des officiers d’état-civil et mêmes des maires inculpés pour des cas similaires de falsification de pièces d’état-civil. »
Sur cette volonté du régime en place de le rendre inéligible indiqué par l’ancien Premier ministre, cet argument selon les cadres ne saurait prospérer dans ce dossier complètement privé.
« Les politiciens sont des justiciables comme les autres, autrement il suffirait de créer un parti politique pour se soustraire à la loi. Si Abdou Mbaye a créé son parti pour s’en servir comme parapluie, c’est peine perdue. Abdou Mbaye n’en est d’ailleurs pas à sa première procédure judiciaire ; comme banquier, il a eu à faire face à des plaintes pour escroquerie », notent-ils.
Pour finir, rappellent-ils, pour quelqu’un qui adore discourir sur l’éthique et la probité morale, Abdoul Mbaye devrait d’abord balayer devant sa porte. « Pour l’instant, qu’il assume ses actes délictueux et arrête de chercher des boucs-émissaires imaginaires », conseille la Coordination des Cadres Républicains de Dakar.
« Dans une affaire strictement privée, Abdoul Mbaye est accusé d’être un faussaire. Au lieu de s’en prendre à feue la présidente du Tribunal régional de Dakar qui n’est plus de ce monde pour se défendre, Abdoul Mbaye ferait mieux d’apprécier la grande magnanimité du juge qui l’a laissé rentrer chez lui en le plaçant sous contrôle judiciaire », note t-il.
D’ailleurs se faisant plus affirmatifs, ils ajoutent que « le juge a certainement dû tenir compte du statut d’ancien premier ministre de Abdoul Mbaye pour ne pas le mettre sous mandat de dépôt, comme c’est le cas pour des officiers d’état-civil et mêmes des maires inculpés pour des cas similaires de falsification de pièces d’état-civil. »
Sur cette volonté du régime en place de le rendre inéligible indiqué par l’ancien Premier ministre, cet argument selon les cadres ne saurait prospérer dans ce dossier complètement privé.
« Les politiciens sont des justiciables comme les autres, autrement il suffirait de créer un parti politique pour se soustraire à la loi. Si Abdou Mbaye a créé son parti pour s’en servir comme parapluie, c’est peine perdue. Abdou Mbaye n’en est d’ailleurs pas à sa première procédure judiciaire ; comme banquier, il a eu à faire face à des plaintes pour escroquerie », notent-ils.
Pour finir, rappellent-ils, pour quelqu’un qui adore discourir sur l’éthique et la probité morale, Abdoul Mbaye devrait d’abord balayer devant sa porte. « Pour l’instant, qu’il assume ses actes délictueux et arrête de chercher des boucs-émissaires imaginaires », conseille la Coordination des Cadres Républicains de Dakar.
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