Contrairement à ses confrères qui se sont immédiatement attaqués aux faits, Me Khoureychi Ba a voulu camper le décor car il lui semble crucial de rappeler le contexte dans lequel comparaissent Imam Alioune Ndao et ses présumés complices pour terrorisme.
Dès l'entame de sa plaidoirie, l'avocat a présenté le dossier comme un montage visant à inclure le Sénégal dans le concert des nations comptant sur leur territoire des terroristes.
Pour étoffer sa plaidoirie, l'avocat fait appel à Thiaroye 44 du nom de l'assassinat de tirailleurs sénégalais par l'armée française. Selon Me Bâ, l'administration coloniale a monté des accusations aussi fallacieuses les unes que les autres pour légitimer le massacre de soldats qui, en vérité réclamaient leur dû. “Une opération de com avait été organisée pour présenter les tirailleurs comme des conspirateurs avec des armes et beaucoup d'argent qui voulaient renverser l'administration coloniale”, croit savoir l'avocat qui dit déceler des similitudes entre ce “crime de masse” ayant entrainé la mort de “600 tirailleurs” à l'affaire des jihadistes présumés.
Pour éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets, il a invité les décideurs à ne pas tomber dans le panneau avant de définir les traits qui doivent caractériser un bon juge. “Un juge doit être ouvert d'esprit et intelligent”, définit-il non sans saluer la sérénité avec laquelle Samba Kane a conduit les débats depuis le début.
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