Les Chambres africaines extraordinaires (CAE) ont ajourné au 7 septembre prochain la prochaine audience du procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré, afin de permettre aux trois avocats commis mardi pour assurer sa défense, de s’enquérir du dossier.
Mes Mbaye Sène, Mounirou Balane et Abdou Nging ont 45 jours pour étudier le dossier de M. Habré, jugé à Dakar pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture.
L’ancien président tchadien, en dépit de son refus de comparaître devant les CAE, était tôt ce matin, dans la salle d’audience du Palais de justice, où il était entouré d’éléments pénitentiaires d’intervention.
Lundi, au premier jour de son procès, il a fait montre d’une grande détermination à ne pas comparaître devant les juges, poussant les CAE à ordonner qu’il soit conduit de force à l’audience de la chambre d’assises, à 9 heures.
Après son arrivée dans la salle d’audience, il avait crié sa colère, en disant être victime d’une parodie de justice.
Mardi, Hissène est resté fidèle à lui-même, comme au premier jour du procès, en gardant le silence. Il a refusé d’obtempérer à la demande du président de la Cour qui lui demandait de se présenter, à l’ouverture de l’audience ce matin et a quitté la salle en faisant le signe de victoire.
Il récuse les CAE, qu’il considère comme des comités administratifs. Et ses avocats ne sont pas présentés dans la salle d’audience.
Mes Mbaye Sène, Mounirou Balane et Abdou Nging ont 45 jours pour étudier le dossier de M. Habré, jugé à Dakar pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture.
L’ancien président tchadien, en dépit de son refus de comparaître devant les CAE, était tôt ce matin, dans la salle d’audience du Palais de justice, où il était entouré d’éléments pénitentiaires d’intervention.
Lundi, au premier jour de son procès, il a fait montre d’une grande détermination à ne pas comparaître devant les juges, poussant les CAE à ordonner qu’il soit conduit de force à l’audience de la chambre d’assises, à 9 heures.
Après son arrivée dans la salle d’audience, il avait crié sa colère, en disant être victime d’une parodie de justice.
Mardi, Hissène est resté fidèle à lui-même, comme au premier jour du procès, en gardant le silence. Il a refusé d’obtempérer à la demande du président de la Cour qui lui demandait de se présenter, à l’ouverture de l’audience ce matin et a quitté la salle en faisant le signe de victoire.
Il récuse les CAE, qu’il considère comme des comités administratifs. Et ses avocats ne sont pas présentés dans la salle d’audience.
Autres articles
-
Retrait de la CEDEAO : les impacts économiques potentiels qu’encourent le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
-
[INFO-INTERNATIONAL] RDC : Tentative de coup d'état neutralisé à Kinshasa, le chef milicien tué
-
Revue de la semaine: les déplacements de BDF,Visite de Mélenchon, Russie-Chine au menu ( FRANCAIS )
-
Média : "Comment Hebdo", un nouvel hebdomadaire pour renforcer le paysage médiatique
-
Défis du système éducatif : Moustapha M. Guirassy liste les causes des Contre-Performances et fait 20 recommandations