Hier, lors de son procès, il s’est évanoui, mais son jeu ne perturbera pas la suite de l’audience. Les juges l’ont sermonné avant de revenir sur les faits qui lui sont reprochés.
Le drame s’est produit le 10 septembre 2012, à hauteur du marché de Ndioum. Mais les circonstances du décès ont été relatées différemment par l’accusé d’une part et les témoins d’autre part. Cependant, pour l’avocat général, les faits ne relèvent d’aucun doute. « Ce qui est constant, c’est que Djibi Sy a succombé à ses blessures causés par un violent coup de couteau qui lui a administré son bourreau » a déclaré l’avocat général. Les juges ont aussi compris que « le certificat de genre de mort qu’il a délivré est constat ». Dans ce certificat de mort, l’homme de l’art explique comment « sur le corps de la victime, l’accusé s’est acharné avec un seul coup de couteau ». Ils notent aussi que le certificat de mort du médecin trace la détermination de l’accusé. « Une plaie à la face latérale gauche du cou mesurant environ 2 cm de long, un cm de large, 3 cm de profondeur avec section de la carotide extension est causée par une arme blanche ». Il conclut ensuite que « le décès fait suite à une hémorragie externe massive, secondaire à une section de la carotide externe gauche causée par une arme blanche à la fin d’une soirée dansante organisée par la section Oscar des vacances à Ndioum ». L’avocat général qui a décortiqué la culpabilité de l’accusé reviendra même sur la mauvaise foi de l’accusé qui a tenté de tromper les juges qui ont suspendu la séance. « Quelqu’un qui s’évanouit ne prend pas le temps de mettre en avant ses bras pour atténuer la chute ». Le ministère public estime que l’accusé n’est pas de bonne foi et demande la peine de dix ans de travaux.
L’accusé de la troisième session de la cour d’assisses de Saint-Louis jugée hier, a reconnu à la barre avoir porté le coup fatal à Djibi Sy. Sada Diop dira ainsi que « c’était une bousculade » alors qu’il était tout près de la victime à la sortie d’une soirée dansante. J’ai voulu apporter mon aide à une jeune fille prise dans le tumulte en le tirant par la main, mais mon acte a été mal interprété par cette dernière qui a ameuté ses amis. Ils m’ont malmené ». Il poursuit pour commenter son acte « délibéré ».
Finalement, les juges ont suivi le ministère public dans son réquisitoire. Sada Diop sera condamné par les juges à 10 ans de travaux forcés.
Le drame s’est produit le 10 septembre 2012, à hauteur du marché de Ndioum. Mais les circonstances du décès ont été relatées différemment par l’accusé d’une part et les témoins d’autre part. Cependant, pour l’avocat général, les faits ne relèvent d’aucun doute. « Ce qui est constant, c’est que Djibi Sy a succombé à ses blessures causés par un violent coup de couteau qui lui a administré son bourreau » a déclaré l’avocat général. Les juges ont aussi compris que « le certificat de genre de mort qu’il a délivré est constat ». Dans ce certificat de mort, l’homme de l’art explique comment « sur le corps de la victime, l’accusé s’est acharné avec un seul coup de couteau ». Ils notent aussi que le certificat de mort du médecin trace la détermination de l’accusé. « Une plaie à la face latérale gauche du cou mesurant environ 2 cm de long, un cm de large, 3 cm de profondeur avec section de la carotide extension est causée par une arme blanche ». Il conclut ensuite que « le décès fait suite à une hémorragie externe massive, secondaire à une section de la carotide externe gauche causée par une arme blanche à la fin d’une soirée dansante organisée par la section Oscar des vacances à Ndioum ». L’avocat général qui a décortiqué la culpabilité de l’accusé reviendra même sur la mauvaise foi de l’accusé qui a tenté de tromper les juges qui ont suspendu la séance. « Quelqu’un qui s’évanouit ne prend pas le temps de mettre en avant ses bras pour atténuer la chute ». Le ministère public estime que l’accusé n’est pas de bonne foi et demande la peine de dix ans de travaux.
L’accusé de la troisième session de la cour d’assisses de Saint-Louis jugée hier, a reconnu à la barre avoir porté le coup fatal à Djibi Sy. Sada Diop dira ainsi que « c’était une bousculade » alors qu’il était tout près de la victime à la sortie d’une soirée dansante. J’ai voulu apporter mon aide à une jeune fille prise dans le tumulte en le tirant par la main, mais mon acte a été mal interprété par cette dernière qui a ameuté ses amis. Ils m’ont malmené ». Il poursuit pour commenter son acte « délibéré ».
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