KOLDA / Sory Kaba : « Il faut revoir le code électoral pour que les sénégalais de l’extérieur puissent être électeurs et éligibles durant les joutes locales… »


« Il faut réviser le code électoral pour que les sénégalais de l’extérieur puissent être électeurs et éligibles durant les élections locales. C’est vers ceci qu’on devrait aller, même si cela demeure un travail inlassable qui devrait faire gagner encore la démocratie sénégalaise », telle est la déclaration de Sory Kaba, DG des sénégalais de l’extérieur, venu lancer le projet de réinsertion des migrants à Kolda.

À cet effet, monsieur Kaba a accordé un point de presse à Dakaractu sur les problèmes, les enjeux et les perspectives de l’émigration irrégulière.

Restant sur les questions des sénégalais de l’extérieur, il avance : « nous voulons qu’ils soient électeurs et candidats aux locales. C’est un plaidoyer que je fais au niveau des autorités, car ces derniers représentent la quinzième région du Sénégal avec à son actif 15 députés. Nous avons vu que beaucoup de maires sont d’anciens immigrés issus de la diaspora. Et ceci fait que notre pays a réussi une prouesse extraordinaire en insérant ces derniers dans l’échiquier territorial. » 

Quant aux flux migratoires irréguliers, il précise : « l’homme a toujours été un migrateur à la recherche de nouveaux horizons. Jusqu’à une date récente il n’y avait pas de visas entre l’occident et nous, mais c’est avec l’arrivée d’Abdou Diouf au pouvoir coïncidant avec un grand flux migratoire que le visa a été instauré. Il existe beaucoup de causes telles que la désertification, la sécheresse, l’agriculture qui ne nourrit plus son homme dans certaines zones. »

Pour apporter des réponses à cette question, il poursuit « pour corriger cette situation, nous devons mettre en place des politiques de développement en passant par la production,  la transformation et la commercialisation des produits en abondance. Mais, aussi nous avons mis en place dans les régions, des bureaux de conseils, de sensibilisation des candidats à l’émigration clandestine, dénommé BAOS pour stopper le phénomène dans les foyers de départ », conclut-il.

 
Mardi 26 Mars 2019




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