La célébration de la journée internationale de l'environnement sur le thème " Combattre la pollution plastique" a été une occasion pour le coordinateur de l'Ong Nébéday d'inviter l'État à veiller à l'application stricte de la loi interdisant l'usage des sachets plastiques dans le commerce. Ainsi, les protecteurs de l’environnement sont restés sur leur faim après le vote à l’assemblée nationale sous l’égide de Abdoulaye Bibi Baldé à l’époque en charge dudit département d’une loi interdisant la production, l’importation , la distribution et l’utilisation des sachets plastiques. Plus de deux ans après le constat est amer. Le paysage des grandes agglomérations voire des zones rurales voient affleurer des produits plastiques en tout genre polluant l’environnement. Une situation dénoncée dans la capitale du delta du Saloum, Toubacouta où l’association NEBEDAY est implantée.
Se prononçant sur le thème de la journée, Jean Goepp qui dirige cette structure spécialisée dans le reboisement ne fait pas mystère de sa déception. « Ça été une bonne initiative saluée unanimement d’interdire la production, l’importation ou l’utilisation des sachets plastiques à faible micron, toutefois l’application n’a pas suivi. Aujourd’hui, ces sachets demeurent plus que jamais disponibles dans le commerce et foisonnent un peu partout en ville et dans le milieu rural, contribuant à une pollution accentuée de l’environnement, » a-t-il regretté.
Selon lui, l’État doit prendre ses responsabilités pour une application sans concession de ladite disposition législative. Par ailleurs, il a estimé qu’au-delà de la loi, il y a un comportement individuel à adopter de la part des populations. « Moi personnellement je refuse les sachets plastiques qui me sont proposés dans les boutiques ou dans les grandes surfaces; si chacun d’entre nous en faisait autant, cette prolifération des sachets plastiques qui agresse notre environnement allait considérablement diminuer. »
Son association qui fait du reboisement le pilier de son action, a prévu cette année de planter 400 000 arbres dans le delta du Saloum, dans les aires marines protégées de Fatick et de Mbour, mais aussi dans le Nord et à Kédougou dans la partie orientale du Sénégal. L’association qui travaille en étroite collaboration avec les comités inter villageois de protection de l’environnement s’est par ailleurs félicitée du démantèlement de réseaux clandestins de coupe de bois qui écumaient les forêts de Sangakho et de Dalaçima sérère, abattant une demi-douzaine d’arbres centenaires...
Se prononçant sur le thème de la journée, Jean Goepp qui dirige cette structure spécialisée dans le reboisement ne fait pas mystère de sa déception. « Ça été une bonne initiative saluée unanimement d’interdire la production, l’importation ou l’utilisation des sachets plastiques à faible micron, toutefois l’application n’a pas suivi. Aujourd’hui, ces sachets demeurent plus que jamais disponibles dans le commerce et foisonnent un peu partout en ville et dans le milieu rural, contribuant à une pollution accentuée de l’environnement, » a-t-il regretté.
Selon lui, l’État doit prendre ses responsabilités pour une application sans concession de ladite disposition législative. Par ailleurs, il a estimé qu’au-delà de la loi, il y a un comportement individuel à adopter de la part des populations. « Moi personnellement je refuse les sachets plastiques qui me sont proposés dans les boutiques ou dans les grandes surfaces; si chacun d’entre nous en faisait autant, cette prolifération des sachets plastiques qui agresse notre environnement allait considérablement diminuer. »
Son association qui fait du reboisement le pilier de son action, a prévu cette année de planter 400 000 arbres dans le delta du Saloum, dans les aires marines protégées de Fatick et de Mbour, mais aussi dans le Nord et à Kédougou dans la partie orientale du Sénégal. L’association qui travaille en étroite collaboration avec les comités inter villageois de protection de l’environnement s’est par ailleurs félicitée du démantèlement de réseaux clandestins de coupe de bois qui écumaient les forêts de Sangakho et de Dalaçima sérère, abattant une demi-douzaine d’arbres centenaires...
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