C’est toute l’opposition qui a répondu à l’invite de la fédération libérale de Bambey, dimanche dans la salle des banquets de la mairie. Motif ? Battre en brèche la décision du ministre de la République Abdoulaye Diouf Sarr de démettre Aïda M'bodj de son poste de présidente du conseil départemental. « Une décision scélérate, purement politicienne, arbitraire, infondée qui repose sur une loi désuète car abrogée par l’acte 3 de la décentralisation » ont-ils dit. Les libéraux de Bambey ont ainsi pris la ferme résolution de répondre à la provocation. Au cours de la réunion qui s’est tenue sous forte surveillance policière avec le déploiement de trois cars remplis de Gmi, les réquisitoires à l’encontre du régime Sall ont rivalisé d’ardeur d’une bouche à une autre. Les slogans « Touche pas à la lionne du Baol ! », « Aïda M'bodj, notre présidente ! », « Non à la liquidation politique d’Aïda M'bodj », « La Golipam ne passera pas ! » ont accompagné la ferme détermination des uns et des autres à combattre jusqu’au bout.
Gana M'baye, maire de Bambey s’est voulu sans ambages. « Aïda M'bodj a effectivement démissionné de son mandat de conseillère municipale et l’autorité compétente pour en connaitre a été avisée. Et même si ce n’était pas le cas, la procédure de destitution a été écornée par le ministre Abdoulaye Diouf Sarr ». Pour lui, il s’agira d’apporter une riposte politique au-delà du terrain juridique. « Regardez toutes ces forces de l’ordre qu’ils ont déployées. La bagarre c’est l’arme des faibles, alors que c’est nous qui sommes en position de force. Nous attaquerons cette décision en justice! »
La rencontre a eu un cachet populaire important malgré le fait qu’à moins de 50 mètres de la salle de réunion se tenait une cérémonie religieuse animée par Iran N'dao.
Gana M'baye, maire de Bambey s’est voulu sans ambages. « Aïda M'bodj a effectivement démissionné de son mandat de conseillère municipale et l’autorité compétente pour en connaitre a été avisée. Et même si ce n’était pas le cas, la procédure de destitution a été écornée par le ministre Abdoulaye Diouf Sarr ». Pour lui, il s’agira d’apporter une riposte politique au-delà du terrain juridique. « Regardez toutes ces forces de l’ordre qu’ils ont déployées. La bagarre c’est l’arme des faibles, alors que c’est nous qui sommes en position de force. Nous attaquerons cette décision en justice! »
La rencontre a eu un cachet populaire important malgré le fait qu’à moins de 50 mètres de la salle de réunion se tenait une cérémonie religieuse animée par Iran N'dao.
Autres articles
-
Prise en charge des passagers du vol CH 301 : Les précisions de Air Sénégal
-
Niger: la frontière avec le Bénin fermée "pour des raisons de sécurité" (PM)
-
Le Burundi accuse d'attentats des rebelles soutenus, selon lui, par le Rwanda
-
Tchad / Victimes des tirs de joie : Le régime menace toute publication de bilan
-
Ziguinchor: L'hivernage annoncé, la municipalité accélère ses chantiers...