Le concert de réprobations contre la décision du gouvernement sénégalais d’envoyer des troupes en Arabie Saoudite continue de plus belle. Une nouvelle voix dissonante émane de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) qui exprime des inquiétudes eu égard au contexte politico-judiciaire international. Aboubacry Mbodj et ses camarades s’interrogent sur la légitimité de cette opération qui n’a pas été autorisée par le Conseil de Sécurité des Nations unies. « Aucune Résolution du Conseil de Sécurité n'a apporté sa caution à l'intervention militaire du Royaume d'Arabie Saoudite et de ses alliés au Yémen. Dans ces conditions, il est regrettable qu'un Etat de droit et de démocratie comme le Sénégal s'implique dans une intervention militaire dont la légalité internationale est largement sujette à discussions. »
Le Sénégal risque de se retrouver devant la Cour pénale internationale (Cpi) pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre pour avoir décidé de prêter main forte à l’Arabie Saoudite. Dans cette lancée, la Raddho s’étonne du fait que « le Sénégal qui préside, par l'intermédiaire de son ministre de la Justice, l'Assemblée générale des Etats parties à la Cour pénale internationale (CPI), soit complice d'une situation qui est susceptible d'être qualifiée en théorie de crime d'agression, prévu par l'article 8 bis du Statut de Rome, même si au demeurant, cette disposition n'est pas encore entrée en vigueur ».
Elle invite dès lors Macky Sall et ses lieutenants à plus de vigilance dans le respect du Droit international public, ainsi que du Droit international humanitaire.
Le Sénégal risque de se retrouver devant la Cour pénale internationale (Cpi) pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre pour avoir décidé de prêter main forte à l’Arabie Saoudite. Dans cette lancée, la Raddho s’étonne du fait que « le Sénégal qui préside, par l'intermédiaire de son ministre de la Justice, l'Assemblée générale des Etats parties à la Cour pénale internationale (CPI), soit complice d'une situation qui est susceptible d'être qualifiée en théorie de crime d'agression, prévu par l'article 8 bis du Statut de Rome, même si au demeurant, cette disposition n'est pas encore entrée en vigueur ».
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