John McCain, figure de proue du camp républicain, héros de la guerre du Vietnam, âgé de 80 ans, a fait savoir qu'il souffrait d'une tumeur au cerveau. L'ancien pilote, prisonnier de guerre avait subi une intervention chirurgicale vendredi 14 juillet afin de retirer un caillot sanguin au-dessus de son œil gauche.
C'est à la suite de cette opération que les médecins ont diagnostiqué un glioblastome, une tumeur maligne au cerveau. Il devra donc être traité par chimiothérapie ou radiothérapie. Le personnel de santé de la Mayo Clinic de Phoenix, dans l'Arizona, a tout de même fait savoir que le sénateur était en bon état de santé général et qu'il se remettait « incroyablement bien ».
La classe politique unanime
Donald Trump a fait part de ses pensées à John McCain et à sa famille. Tout comme Barack Obama, l'ancien président démocrate qui a été l'un des tous premiers à réagir sur Twitter : « John McCain est un héros américain et l'un des battants les plus courageux que je connaisse. Le cancer ne sait pas à qui il a affaire. Fais-lui vivre un enfer, John ». Sa combativité a d'ailleurs été saluée par l'ensemble de la classe politique américaine, républicains ou démocrates, puisque ce n'est pas le premier cancer pour McCain, déjà touché dans les années 1990 et 2000. McCain avait également été fait prisonnier de guerre en 1967 et subi des tortures durant sa captivité.
Une absence embarrassante
Le parcours du sénateur McCain, ainsi que son ancienneté dans le paysage politique américain (sa première élection date de 1982) font de lui une figure incontournable, notamment sur les questions de défense et de politique étrangère. Dénonciateur acharné du régime de Vladimir Poutine au franc-parler et à l'indépendance parfois embarrassante, il avait récemment fustigé les attaques de Donald Trump contre les médias : « Si nous voulons poursuivre sur la voie démocratique telle que nous la connaissons, nous devons nous assurer de l'existence d'une presse libre et souvent critique. Sans cela, j'ai peur que nous perdions au fil du temps beaucoup de nos libertés individuelles. C'est ainsi que commencent des dictateurs... »
La convalescence du sénateur sera donc peut-être plus longue que prévue, une situation embarrassante pour les républicains qui comptaient sur sa voix au Sénat pour faire voter la réforme de l'Obamacare.
C'est à la suite de cette opération que les médecins ont diagnostiqué un glioblastome, une tumeur maligne au cerveau. Il devra donc être traité par chimiothérapie ou radiothérapie. Le personnel de santé de la Mayo Clinic de Phoenix, dans l'Arizona, a tout de même fait savoir que le sénateur était en bon état de santé général et qu'il se remettait « incroyablement bien ».
La classe politique unanime
Donald Trump a fait part de ses pensées à John McCain et à sa famille. Tout comme Barack Obama, l'ancien président démocrate qui a été l'un des tous premiers à réagir sur Twitter : « John McCain est un héros américain et l'un des battants les plus courageux que je connaisse. Le cancer ne sait pas à qui il a affaire. Fais-lui vivre un enfer, John ». Sa combativité a d'ailleurs été saluée par l'ensemble de la classe politique américaine, républicains ou démocrates, puisque ce n'est pas le premier cancer pour McCain, déjà touché dans les années 1990 et 2000. McCain avait également été fait prisonnier de guerre en 1967 et subi des tortures durant sa captivité.
Une absence embarrassante
Le parcours du sénateur McCain, ainsi que son ancienneté dans le paysage politique américain (sa première élection date de 1982) font de lui une figure incontournable, notamment sur les questions de défense et de politique étrangère. Dénonciateur acharné du régime de Vladimir Poutine au franc-parler et à l'indépendance parfois embarrassante, il avait récemment fustigé les attaques de Donald Trump contre les médias : « Si nous voulons poursuivre sur la voie démocratique telle que nous la connaissons, nous devons nous assurer de l'existence d'une presse libre et souvent critique. Sans cela, j'ai peur que nous perdions au fil du temps beaucoup de nos libertés individuelles. C'est ainsi que commencent des dictateurs... »
La convalescence du sénateur sera donc peut-être plus longue que prévue, une situation embarrassante pour les républicains qui comptaient sur sa voix au Sénat pour faire voter la réforme de l'Obamacare.
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