L’affaire SENDAI n’a pas fini de secouer le landerneau politique sénégalais. Suite aux révélations de la presse sur le verse- ment d’indemnités à hauteur de 12 milliards de francs à l’homme d’affaires ivoirien Adama Bictogo, les critiques ont fusé de toute part contre le Gouvernement, accusé tout au moins de laxisme dans la gestion de ce dossier. Dans le lot des contempteurs du pouvoir, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye qui vient de mettre en place sa propre formation politique. Une attitude qui a du mal à passer chez les partisans et alliés du Président Macky Sall. Secrétaire exécutif d’Alternance Générationnelle (AG) Jotna, El Hadj Daniel So, exprime sa déception contre le premier chef du Gouvernement du régime.
«L’ex Premier ministre Abdoul Mbaye a signé le contrat attribuant ce marché de confection de cartes d’identités numériques et de visa à la société SENDAI en septembre 2012. Il me semble malvenu de sa part d’apporter sa voix à ceux qui dénonce la gestion responsable de ce dossier de la part des pouvoirs publics. Je pense, honnêtement, qu’il a failli à son devoir de réserve en tant que partie prenante du contrat», a indiqué, ce samedi, le numéro 2 d’AG Jotna, en marge d’une réunion avec sa base dans son fief de Leona.
Rappelant la carrière de haut cadre de l’ancien Premier ministre et de l’encadrement ombrageux de son père le juge Kéba Mbaye, il s’est étonné de sa posture dans ce dossier. «Chacun de nous se rappelle de la lettre pleine de sagesse de feu son père le 28 aout 1982, à son endroit alors qu’il venait d’être promu à la tête de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) lui conseillant d’avoir comme viatique dans sa démarche l’éthique de conviction et celle de responsabilité. Le moins qu’on puisse dire pour quelqu’un qui a été au cœur de cet accord, en faire des commentaires désobligeants par la suite ne semble pas raisonnable», a-t-il poursuivi.
Le responsable politique estime que l’Etat du Sénégal a géré ce dossier en toute responsabilité en respectant ses engagements vis-à-vis de l’homme d’affaires ivoirien qui avait engagé des charges financières pour honorer une commande publique. Selon lui, les effets d’Ebola ont touché de plein fouet le marché du tourisme en Afrique de l’Ouest notamment le Sénégal. Ce qui a entrainé un net recul des arrivées vers notre pays. «Les recettes attendues pour rentabiliser les investissements dans la confection des visas n’ont pas suivi, ce qui a entrainé une hémorragie financière énorme qu’il fallait stopper en mettant fin au contrat et en indemnisant l’entreprise adjudicataire du marché», a t-il conclu.
«L’ex Premier ministre Abdoul Mbaye a signé le contrat attribuant ce marché de confection de cartes d’identités numériques et de visa à la société SENDAI en septembre 2012. Il me semble malvenu de sa part d’apporter sa voix à ceux qui dénonce la gestion responsable de ce dossier de la part des pouvoirs publics. Je pense, honnêtement, qu’il a failli à son devoir de réserve en tant que partie prenante du contrat», a indiqué, ce samedi, le numéro 2 d’AG Jotna, en marge d’une réunion avec sa base dans son fief de Leona.
Rappelant la carrière de haut cadre de l’ancien Premier ministre et de l’encadrement ombrageux de son père le juge Kéba Mbaye, il s’est étonné de sa posture dans ce dossier. «Chacun de nous se rappelle de la lettre pleine de sagesse de feu son père le 28 aout 1982, à son endroit alors qu’il venait d’être promu à la tête de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) lui conseillant d’avoir comme viatique dans sa démarche l’éthique de conviction et celle de responsabilité. Le moins qu’on puisse dire pour quelqu’un qui a été au cœur de cet accord, en faire des commentaires désobligeants par la suite ne semble pas raisonnable», a-t-il poursuivi.
Le responsable politique estime que l’Etat du Sénégal a géré ce dossier en toute responsabilité en respectant ses engagements vis-à-vis de l’homme d’affaires ivoirien qui avait engagé des charges financières pour honorer une commande publique. Selon lui, les effets d’Ebola ont touché de plein fouet le marché du tourisme en Afrique de l’Ouest notamment le Sénégal. Ce qui a entrainé un net recul des arrivées vers notre pays. «Les recettes attendues pour rentabiliser les investissements dans la confection des visas n’ont pas suivi, ce qui a entrainé une hémorragie financière énorme qu’il fallait stopper en mettant fin au contrat et en indemnisant l’entreprise adjudicataire du marché», a t-il conclu.
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