Ce lundi 10 août 2020, la gendarmerie de Hann a appréhendé deux (2) bouchers qui s'adonnaient à un abattage clandestin de chevaux à Yarakh. Une situation qui a choqué l'opinion publique. Une enquête a été ouverte pour voir la destination de la viande. À cet effet, Dakaractu a fait un tour au niveau de Yarakh pour recueillir l'avis de quelques personnes.
Rencontrée à quelques encablures du pont de Yarakh, Fatoumata Ba, la quarantaine révolue, se défoule sur les malfaiteurs. "Nous ne connaissons pas l'origine de la viande que nous consommons. Les gens qui n'arrivent même pas à reconnaître la viande de mouton de celle du chèvre, sont très exposés à consommer la viande de cheval, de chien ou autre dans le marché sans que les clients le sachent", a-t-elle laissé entendre. Selon elle, des fois, les gens malintentionnés introduisent de la viande de chien dans le marché.
Vendeuse de cacahuètes de son état, Fatoumata Diallo invite les autorités à prendre leurs responsabilités afin de leur venir en aide. Car dit-elle, certaines femmes n'arrivent pas à faire la différence entre les viandes. "Cette situation devient de plus en plus aggravante. Il est temps que les autorités entrent dans les marchés", a déploré Madame Diallo.
Ainsi, Fatoumata Ba exhorte les agents du service d'hygiène à entrer à l'intérieur de la Sogas pour vérifier et contrôler les viandes qu'on y vend.
Baïdy Ndiongue quant à lui, interpelle le service d'hygiène qui doit s'atteler à vérifier et contrôler les viandes que les gens vendent au niveau de la Sogas. "Les gens sont très exposés à consommer la viande de chien ou de cheval parce qu'ils ne peuvent pas les différencier."
Pour Mamadou Dia, la faute revient à l'État, avant de préciser que normalement toute viande soumise au public doit être validée par la Seras. " Les bouchers doivent refuser de prendre la viande dont ils ne connaissent pas l'origine", a conclu M. Dia.
Pour rappel, en 2019, les agents du Service national d'hygiène avaient découvert un cheval abattu et dépecé au Technopole. Des années auparavant, 500 peaux d'ânes abattus avaient été découvertes. Les autorités l'ont évalué à 75 tonnes de viande. Mais seules les 20 tonnes avaient été retrouvées, les 55 tonnes restantes avaient disparu...
Rencontrée à quelques encablures du pont de Yarakh, Fatoumata Ba, la quarantaine révolue, se défoule sur les malfaiteurs. "Nous ne connaissons pas l'origine de la viande que nous consommons. Les gens qui n'arrivent même pas à reconnaître la viande de mouton de celle du chèvre, sont très exposés à consommer la viande de cheval, de chien ou autre dans le marché sans que les clients le sachent", a-t-elle laissé entendre. Selon elle, des fois, les gens malintentionnés introduisent de la viande de chien dans le marché.
Vendeuse de cacahuètes de son état, Fatoumata Diallo invite les autorités à prendre leurs responsabilités afin de leur venir en aide. Car dit-elle, certaines femmes n'arrivent pas à faire la différence entre les viandes. "Cette situation devient de plus en plus aggravante. Il est temps que les autorités entrent dans les marchés", a déploré Madame Diallo.
Ainsi, Fatoumata Ba exhorte les agents du service d'hygiène à entrer à l'intérieur de la Sogas pour vérifier et contrôler les viandes qu'on y vend.
Baïdy Ndiongue quant à lui, interpelle le service d'hygiène qui doit s'atteler à vérifier et contrôler les viandes que les gens vendent au niveau de la Sogas. "Les gens sont très exposés à consommer la viande de chien ou de cheval parce qu'ils ne peuvent pas les différencier."
Pour Mamadou Dia, la faute revient à l'État, avant de préciser que normalement toute viande soumise au public doit être validée par la Seras. " Les bouchers doivent refuser de prendre la viande dont ils ne connaissent pas l'origine", a conclu M. Dia.
Pour rappel, en 2019, les agents du Service national d'hygiène avaient découvert un cheval abattu et dépecé au Technopole. Des années auparavant, 500 peaux d'ânes abattus avaient été découvertes. Les autorités l'ont évalué à 75 tonnes de viande. Mais seules les 20 tonnes avaient été retrouvées, les 55 tonnes restantes avaient disparu...
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