Cela va sans doute donner une bonne bouffée d’oxygène aux paysans. L’Etat a décidé d’effacer l’ardoise que ces derniers lui doivent et qui est lourde de 13,6 milliards de francs Cfa. De façon concrète, c’est la dette contractée par les producteurs auprès de la Caisse nationale de crédit agricole Sénégal (CNCAS) qui est concernée.
Il s’agit d’assainir le portefeuille de la banque pour lui permettre de faire face aux sollicitations en matière de crédit. Selon « EnQuête », c’est une première tranche de 5 milliards de francs Cfa qui sera effacée de l’ardoise des paysans en 2014, alors que 8,6 milliards de francs seront pris en charge en 2015. L’objectif visé est de relancer le crédit et la production en éliminant les goulots d’étranglement et permettre des investissements pour exploiter les terres qui ne manquent pas à l’intérieur du pays.
Cette option vise ainsi à relancer le programme de l’autosuffisance alimentaire. Ce sont les producteurs de riz au niveau de l’Anambé, les producteurs de tomates ainsi les cotonculteurs (Tamba, Kolda et Kédougou) qui devraient plus en bénéficier. Il faut par ailleurs savoir que de plus en plus de critiques sont émises par rapport aux subventions de l’arachide alors que d’autres secteurs stratégiques comme la production rizicole sont traités en parents pauvres. Les subventions appliquées sur les prix au producteur sont évaluées à plus de 10 milliards FCFA par an, alors que les effets sur l’économie semblent minimes…
Il s’agit d’assainir le portefeuille de la banque pour lui permettre de faire face aux sollicitations en matière de crédit. Selon « EnQuête », c’est une première tranche de 5 milliards de francs Cfa qui sera effacée de l’ardoise des paysans en 2014, alors que 8,6 milliards de francs seront pris en charge en 2015. L’objectif visé est de relancer le crédit et la production en éliminant les goulots d’étranglement et permettre des investissements pour exploiter les terres qui ne manquent pas à l’intérieur du pays.
Cette option vise ainsi à relancer le programme de l’autosuffisance alimentaire. Ce sont les producteurs de riz au niveau de l’Anambé, les producteurs de tomates ainsi les cotonculteurs (Tamba, Kolda et Kédougou) qui devraient plus en bénéficier. Il faut par ailleurs savoir que de plus en plus de critiques sont émises par rapport aux subventions de l’arachide alors que d’autres secteurs stratégiques comme la production rizicole sont traités en parents pauvres. Les subventions appliquées sur les prix au producteur sont évaluées à plus de 10 milliards FCFA par an, alors que les effets sur l’économie semblent minimes…
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