Le Tribunal de Grande Instance de Dakar a condamné à 4 mois de prison ferme et 2 millions de dommages à s’acquitter auprès du Ministère de l’Environnement, les trafiquants Mbacké Thiam et Ibrahima Sacko. Ils sont déclarés coupable de capture, abattage, détention, circulation et commercialisation illégale d’espèces intégralement protégées avec 91 peaux de crocodiles du Nil, 354 peaux de pythons, 110 peaux de varans du Nil.
Khadim Dia, qui avait lui déclenché une émeute populaire sur le lieu de la perquisition des peaux, et mis en danger la sécurité physique des équipes d’intervention, a été condamné pour entrave à l’exercice des fonctions de la police et des agents de la Direction des Eaux et Forêts à la peine de 2 mois ferme d’emprisonnement et 200.000 cfa d’amende.
La communauté Internationale, selon une information qui nous est parvenue, a salué l’excellent travail des magistrats avec ce jugement encourageant et dissuasif.
« En effet, les peines de condamnations fermes, tardaient à se faire sentir au Sénégal, alors qu’au Kenya, ou plus près, en Guinée Conakry, les peines d’emprisonnement sont passées à la vitesse supérieure depuis quelques années avec des condamnations qui peuvent aller « à vie » ou jusqu’ à 5 ans ferme » informe une source.
Pour rappel, le commerce illégal d’espèces sauvages est un crime organisé transnational. Il occupe le 4ème rang du commerce illicite dans le monde (après celui de la drogue, des armes et des êtres humains). Selon le Congrès des Nations-Unies sur le Crime, il amasse des bénéfices illicites d’environ 20 milliards de dollars chaque année et il connait des connexions dangereuses avec des bandes armées rebelles telles la LRA, Boko Haram, les Jenjawid pour ne citer qu’eux. . Le massacre et le trafic illicite de ces espèces protégées et leurs sous-produits demeure toujours la conséquence d’un commerce illégal organisé et professionnel.
Khadim Dia, qui avait lui déclenché une émeute populaire sur le lieu de la perquisition des peaux, et mis en danger la sécurité physique des équipes d’intervention, a été condamné pour entrave à l’exercice des fonctions de la police et des agents de la Direction des Eaux et Forêts à la peine de 2 mois ferme d’emprisonnement et 200.000 cfa d’amende.
La communauté Internationale, selon une information qui nous est parvenue, a salué l’excellent travail des magistrats avec ce jugement encourageant et dissuasif.
« En effet, les peines de condamnations fermes, tardaient à se faire sentir au Sénégal, alors qu’au Kenya, ou plus près, en Guinée Conakry, les peines d’emprisonnement sont passées à la vitesse supérieure depuis quelques années avec des condamnations qui peuvent aller « à vie » ou jusqu’ à 5 ans ferme » informe une source.
Pour rappel, le commerce illégal d’espèces sauvages est un crime organisé transnational. Il occupe le 4ème rang du commerce illicite dans le monde (après celui de la drogue, des armes et des êtres humains). Selon le Congrès des Nations-Unies sur le Crime, il amasse des bénéfices illicites d’environ 20 milliards de dollars chaque année et il connait des connexions dangereuses avec des bandes armées rebelles telles la LRA, Boko Haram, les Jenjawid pour ne citer qu’eux. . Le massacre et le trafic illicite de ces espèces protégées et leurs sous-produits demeure toujours la conséquence d’un commerce illégal organisé et professionnel.
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