L’absence de respect strict des mesures de barrières a tiré vers le bas l’espoir des autorités sanitaires de freiner la contamination au coronavirus au Sénégal. Ayant constaté que plus de la majorité des Sénégalais n’est pas très respectueuse des recommandations faites à elles pour une lutte plus efficace contre la pandémie, le Dr Ibou Guissé, a relevé la nécessité de recourir à des sanctions fermes. Membre de l’équipe technique du Service national de l’éducation et de l’information pour la Santé (Sneips), celui-ci a préconisé le retour des mesures draconiennes pour obliger les populations à porter un masque. Ce qui, selon lui, pourrait favoriser la fin de la pandémie dans nos murs.
‘’Il y a une étude depuis la première vague avec plus de 250 publications qui montrent que si plus de 80% de la population portent correctement le masque (en couvrant le nez et la bouche), la Covid-va disparaître’’. Il en veut pour preuve les résultats glanés quand des sanctions avaient été appliquées à l’encontre des populations pour non-port de masque. ‘’Quand l’arrêté rendant obligatoire le port du masque était mis en place au Sénégal pendant plusieurs mois’’, et que des ‘’gens étaient sanctionnés s’ils ne portent pas de masque, cela nous a valu des résultats probants, en octobre. À cette époque, on enregistrait quelques rares cas. Donc, il nous faut retourner aux sanctions contre ces gens-là qui ne portent pas de masque.’’
Des résultats probants enregistrés à l’époque qui l’encouragent à plaider la reconduction, avec rigueur, des sanctions pécuniaires. ‘’Il faut sanctionner quand les gens ne portent pas de masque. Et si on retourne à cette situation, je suis sûr que nous allons arriver, quand même, à mieux contrôler cette épidémie.’’
Le Dr Guissé qui participait à une session d’orientation des Community manager, a rappelé l’urgence d’éviter la vulgarisation des rumeurs et des fausses informations. ‘’Nous sommes face à un virus, il y a beaucoup de choses que nous maîtrisons. Il y a des choses que nous ne maîtrisons pas et nous allons continuer de découvrir des choses pendant toutes ces années. Au début, on avait mis le focus sur les céphalées, la fièvre, les difficultés respiratoires, et plus tard il y a eu des signes digestifs, nausées, vomissements, diarrhée. Ensuite le Pr (Moussa) Seydi a communiqué sur l'insomnie (perte totale d'odorat) et l’agueusie (perte du goût). Maintenant, il y a eu le hoquet, les chutes de cheveux, des signes cutanés. Donc, c’est comme j’ai dit, nous sommes face à un virus nouveau et nous allons continuer, pendant ces années de découvrir beaucoup de choses’’.
Des résultats probants enregistrés à l’époque qui l’encouragent à plaider la reconduction, avec rigueur, des sanctions pécuniaires. ‘’Il faut sanctionner quand les gens ne portent pas de masque. Et si on retourne à cette situation, je suis sûr que nous allons arriver, quand même, à mieux contrôler cette épidémie.’’
Le Dr Guissé qui participait à une session d’orientation des Community manager, a rappelé l’urgence d’éviter la vulgarisation des rumeurs et des fausses informations. ‘’Nous sommes face à un virus, il y a beaucoup de choses que nous maîtrisons. Il y a des choses que nous ne maîtrisons pas et nous allons continuer de découvrir des choses pendant toutes ces années. Au début, on avait mis le focus sur les céphalées, la fièvre, les difficultés respiratoires, et plus tard il y a eu des signes digestifs, nausées, vomissements, diarrhée. Ensuite le Pr (Moussa) Seydi a communiqué sur l'insomnie (perte totale d'odorat) et l’agueusie (perte du goût). Maintenant, il y a eu le hoquet, les chutes de cheveux, des signes cutanés. Donc, c’est comme j’ai dit, nous sommes face à un virus nouveau et nous allons continuer, pendant ces années de découvrir beaucoup de choses’’.
Concernant ce virus, le Dr Ibou Guissé réaffirme son caractère ‘’nouveau’’. Mais, il a signalé le fait qu’il y a ‘’une surabondance d’informations dans les médias traditionnels et des réseaux sociaux. Et c’est cela que les experts de l’Oms appellent l’infodémie, la circulation d’informations trompeuses, fausses, à l’échelle mondiale. Et malheureusement, cela complique, pour le citoyen ordinaire, l’identification de l’information juste, fiable et digne de confiance. Et la conséquence de tout cela c’est la circulation des rumeurs et des désinformations’’.
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