La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a procédé hier à l’écoute d’éléments sonores, dans le cadre du procès de Tahibou N'diaye. Le président Henri Grégoire Diop et les avocats se sont attardés sur l’enregistrement d’une conversation téléphonique entre l’ancien directeur du Cadastre Tahibou N'diaye et le ministre chargé du Budget du temps de Abdoulaye Wade, Abdoulaye Diop. Le son distillé par les haut-parleurs de la salle d’audience a attiré l’attention des avocats des deux parties, qui ont apporté quelques observations.
Au détour de cette conversation téléphonique, l’ancien ministre du Budget a voulu dissuader l’ex-Dg du Cadastre d’une éventuelle confrontation avec l’homme d’affaire M'baye Diop. « Pour les confrontations, ce n'est pas moi qui décide. C’est la Crei qui gère ça », a répondu Tahibou Ndiaye, au bout du fil.
Un autre élément sonore a été diffusé à l’attention de la Cour. Il s’agit, cette fois-ci d’une conversation téléphonique entre l’ex-Dg du Cadastre et le témoin Abo Sall, par ailleurs courtier de l’homme d’affaires Mbaye Diop. La conversation a porté sur une histoire de donation. En fait, Tahibou N'diaye a enregistré une conversation téléphonique avec Abo Sall, en guise de preuve.
A la suite d’une séance d’écoute, le parquet spécial a demandé à la Cour d’écarter l’enregistrement dont il est fait état par le prévenu et ses avocats. « Rien ne prouve que les voix que nous sommes en train d’écouter sont celles de Mbaye Diop », s’oppose Antoine Diome. Le substitut du procureur spécial a émis des réserves quant à l’identification des personnes qui ont eudes conversations téléphoniques avec Tahibou N'diaye. Il parle d’« insuffisances qui caractérisent les éléments de preuve que sont les enregistrements sonores ». Les avocats de l’Etat ont ainsi abondé dans le même sens que le parquet spécial.
Au détour de cette conversation téléphonique, l’ancien ministre du Budget a voulu dissuader l’ex-Dg du Cadastre d’une éventuelle confrontation avec l’homme d’affaire M'baye Diop. « Pour les confrontations, ce n'est pas moi qui décide. C’est la Crei qui gère ça », a répondu Tahibou Ndiaye, au bout du fil.
Un autre élément sonore a été diffusé à l’attention de la Cour. Il s’agit, cette fois-ci d’une conversation téléphonique entre l’ex-Dg du Cadastre et le témoin Abo Sall, par ailleurs courtier de l’homme d’affaires Mbaye Diop. La conversation a porté sur une histoire de donation. En fait, Tahibou N'diaye a enregistré une conversation téléphonique avec Abo Sall, en guise de preuve.
A la suite d’une séance d’écoute, le parquet spécial a demandé à la Cour d’écarter l’enregistrement dont il est fait état par le prévenu et ses avocats. « Rien ne prouve que les voix que nous sommes en train d’écouter sont celles de Mbaye Diop », s’oppose Antoine Diome. Le substitut du procureur spécial a émis des réserves quant à l’identification des personnes qui ont eudes conversations téléphoniques avec Tahibou N'diaye. Il parle d’« insuffisances qui caractérisent les éléments de preuve que sont les enregistrements sonores ». Les avocats de l’Etat ont ainsi abondé dans le même sens que le parquet spécial.
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