Depuis le début de cette affaire, la procédure a été biaisée, selon les avocats du président Sonko par des juges, à tour de rôle, censés rendre la justice en toute impartialité et sans parti pris. Nous avons des faits graves dans ce procès à savoir la suspension d'un avocat, refus de l'entrée dans ce pays de Me Branco et le refus de prendre en compte du certificat médical de leur client.
Mais c'est connu de tous, l'agenda politique de Macky Sall, c'est d'en finir avec son principal opposant. Il n'arrivera pas à cette fin ! Le peuple épris de justice fera face !
Dans cette affaire, comment comprendre que le principal concerné (Mame Mbaye Niang) ait accusé le président Sonko des faits de diffamation, que le Procureur s'invite dans la danse pour deux autres motifs d’inculpation. Ce sont ainsi ajoutées à l'accusation principale, les injures publiques, faux et usage de faux.
Cela dénote une volonté manifeste de vouloir liquider un adversaire politique.
Suites aux incidents qui sont survenus lors de l'audience, le juge, l’a finalement relaxé pour les délits de faux et usage de faux, ainsi que d’injures publiques, pour ne retenir que l'infraction de diffamation. Le verdict est connu !
Alors, nous prenons acte de ce dénouement à mi chemin. Mais nous continuons d'exiger la libération de nos militants, toujours en prison pour des raisons éminemment politiques.
Depuis l'entrée en politique de notre leader, le président Sonko n'a pas eu de répit. Si ce ne sont des accusations fallacieuses, des tentatives de diabolisation ce sont des turpitudes émaillées d'une connotation judiciaire, qui sont portées envers sa modeste personne pour le discréditer aux yeux des sénégalais.
Ce qui fâche, tout le monde le sait.
Ses dénonciations de fraudes fiscales, ses récurrentes révélations sur les gabegies de l’État, des enrichissiments sans cause notamment par les plus hautes personnalités de l'État ( Mame Mbaye Niang y compris), sans oublier son discours antisystèmique et mais surtout sa préférence nationale trouvent un écho favorable chez beaucoup de jeunes africains et sénégalais en particulier.
C'est cet élan dynamique que le régime veut casser. Il n'y arrivera !
Il ne réussira pas ce funeste projet.
Dans ses discours, le leader du PASTEF incarne une volonté de changement dans nos rapports avec les autres pays tant au niveau économique, que politique. Le président Ousmane Sonko se veut un changement systématique de notre économie, l’incarnation d’une alternance générationnelle de la classe politique sénégalaise et un nouveau modèle d’homme politique. C'est ce qui fâche !
Comme il est accoutumé de le dire, dans ce combat (pour la restauration de notre démocratie en ébullition...), où l'impact et la puissance de sa destinée se manifeste de jour en jour, il peut en perdre des plumes, mais le Président Macky perdra le pouvoir et sortira par la petite porte. Qu'il revienne à la raison !
Dr Mamadou Lamine Diaité, Coordonnateur départemental de Pastef-Mbour.
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