On est passé à quelques millimètres de la première intervention de l'Imam Alioune Ndao devant la chambre criminelle à formation spéciale. C'est le religieux lui-même qui a émis le souhait de s'expliquer sur sa rencontre avec son co-accusé Boubacar Decoll Ndiaye. Ce dernier a soutenu devant la barre qu'il s'est rendu auprès de l'Imam Alioune Ndao pour être édifié sur une déclaration faite par un ancien ministre de Wade, en l'occurrence Cheikh Tidiane Gadio. Déclaration selon laquelle il existe des camps d'entraînement en Libye où la langue parlée est le wolof. Boubacar Decoll Ndiaye a fait savoir au tribunal que l'Imam a éclairé sa lanterne sur la teneur de cette déclaration et qu'en réalité, ce n'est nullement un piège tendu aux musulmans comme il en avait impression. L'Imam a voulu apporter des éclairages mais en a été dissuadé par...ses conseils. Ses avocats ont presque bondi de leurs sièges pour s'opposer à cet exercice. "Nous souhaitons qu'il attende son tour", répond un de ses avocats au président qui, apparemment était prêt à entendre ce que l'accusé avait à dire.
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