Dakaractu après avoir tiré la sonnette d'alarme le 3 mars dernier dans un article intitulé « Les résidents étrangers de Saly face à l'incertitude : entre insécurité, fiscalité et défis sanitaires » sur les défis croissants auxquels sont confrontés les résidents de Saly, notamment en matière de fiscalité et autres , la situation semble ne pas trouver de solution sous la direction du nouveau Directeur Général de la SAPCO (Société d'Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal), Serigne Mamadou Mboup. Des actions récentes, qualifiées d'illégales par de nombreux acteurs locaux, suscitent une vive inquiétude.
Retour sur les faits
Une convention datant de 2004 liait l'État sénégalais à la SAPCO, étendant les missions de cette dernière à l'aménagement des stations balnéaires. Conformément à cet accord, la création d'un comité de station était obligatoire pour assurer la gestion et le fonctionnement de chaque site. Ce fut le cas de 2004 à 2012, période coïncidant avec la résiliation du bail de la SAPCO par l'État. Ce comité, présidé par la SAPCO et composé de représentants des hôtels, des résidences et des commerces, définissait un budget annuel et les contributions de chaque partie prenante.
La résiliation du bail en 2012 a entraîné la dissolution de facto du comité et l'arrêt des contributions des acteurs, plongeant la SAPCO dans des difficultés financières exacerbées par la redirection des redevances domaniales vers les services fiscaux de Mbour.
Dans ce contexte, en 2022, la direction de la SAPCO a tenté de réactiver le comité en s'appuyant sur l'article 33 de la convention générale de 2013. Des réunions ont eu lieu durant cette période en vue d'une refonte des textes régissant le comité, aboutissant à un projet qui devait être adopté en assemblée générale. Cependant, ce processus n'a pas abouti.
Toutefois, au grand étonnement des acteurs de la station de Saly, le directeur d'exploitation a convoqué une réunion en février 2025 pour annoncer la "réactivation" du comité et la désignation de la société INFOTOURS, dirigée par Boly Guèye, un personnage controversé connu localement pour son rôle dans la coordination des activités dans la station balnéaire lors de la Covid-19. Selon la Sapco la mission d'INFOTOURS serait de "mener le dialogue nécessaire à l'établissement et à la signature des contrats de concession d'activités".
Lors de cette réunion, M. Guèye aurait annoncé de manière unilatérale une contribution financière par maison, se basant sur une hypothétique possibilité de location, selon des témoignages d'acteurs présents. Le collectif des syndics de copropriété a vainement rappelé la nécessité de se conformer à l'article 33 de la convention, qui stipule que les cotisations ne peuvent être fixées avant la mise en place des organes de gouvernance, l'établissement d'un budget prévisionnel et la définition des clés de répartition.
M. Guèye aurait affirmé bénéficier du soutien de l'État, évoquant la possibilité de mobiliser la police touristique et la police d'État pour atteindre ses objectifs, suscitant des craintes quant à ses motivations . Des équipes, accompagnées de la Direction d'exploitation de Saly et des forces de l'ordre, auraient été aperçues effectuant des tournées dans les résidences, semant l'inquiétude parmi les occupants.
Cette initiative intervient dans un contexte déjà tendu par la persistance d'une double taxation sur les ordures ménagères, non résolue depuis plus d'un an. Les acteurs locaux déplorent une dégradation de la qualité de vie à Saly, marquée par l'insalubrité et un manque d'éclairage public, malgré le paiement régulier des taxes municipales. Cette situation alarmante pousserait de nombreux résidents à quitter Saly, comme en témoigne une augmentation significative des biens immobiliers et des véhicules mis en vente.
Soupçons de manœuvre illégale et de court-circuitage des procédures
Selon des acteurs de la station contactés par Dakaractu, M. Guèye, sans aucune légitimité au sein de la station, aurait induit en erreur le nouveau DG, Serigne Mamadou Mboup, qui aurait court-circuité les procédures établies pour imposer INFOTOURS en toute illégalité. Des commerces seraient menacés de fermeture, des résidents subiraient des recensements jugés inutiles, et les syndics exprimant leur désaccord seraient qualifiés de "non-patriotes". Une contribution mensuelle serait imposée aux commerces, pourtant à jour de leurs obligations envers la commune et l'administration fiscale .
La version d'INFOTOURS et de la SAPCO
Joint par téléphone, M. Boly Guèye a justifié l'intervention d'INFOTOURS par les difficultés financières passées de la SAPCO, expliquant que le nouveau DG s'appuierait sur la convention pour relancer les activités. Il a précisé que le contrat avec INFOTOURS date de janvier 2025 et que la convention permettrait à la SAPCO de collaborer avec toute structure pour la concession d'activités.
De son côté, le Directeur Général de la SAPCO, Serigne Mamadou Mboup, a déclaré ce 1er mai 2025 devant les travailleurs de la société agir "en toute légalité en ce qui concerne les concessions d'activité, et en parfaite phase avec les autorités".
La convention contredit-elle les actions actuelles ?
Cependant, une lecture attentive de l'article 33 de la convention générale entre l'État et la SAPCO de 2013, consultée par Dakaractu, semble contredire les affirmations des dirigeants de la SAPCO et d'INFOTOURS.
L'article 33 stipule clairement la création d'un "comité de station présidé par le Directeur Général de la SAPCO où seront obligatoirement représentés, outre la SAPCO-Sénégal, tous les promoteurs ou exploitants intéressés directement ou indirectement à la station, les services techniques de l'État et les collectivités locales." Il précise que ce comité "supportera les dépenses d'animation, d'entretien, de fonctionnement et de publicité de la station" en prélevant une "cotisation obligatoire [...] sur les chiffres d'affaires des opérateurs touristiques en accord avec tous les partenaires." Le montant de cette cotisation doit être fixé annuellement par le "comité de gestion de la station."
L'Article 33 de la convention générale entre l'État et la SAPCO de 2013, intitulé "Gestion des stations", stipule les points suivants :
La SAPCO-SENEGAL est chargée pour le compte de l'État d'assurer la promotion des investissements et la gestion des zones touristiques aménagées. Par promotion, on entend l'ensemble des actions menées au Sénégal ou à l'étranger pour faire connaître ces zones et retenir le maximum de promoteurs.
Par gestion, on entend le bon fonctionnement des équipements, l'entretien des installations et des plantations, les services publics découlant de l'existence d'une importante collectivité (nettoiement, éclairage public, assainissement, traitement des ordures, etc.).
Pour ces tâches de promotion et de gestion, il sera créé dans chaque station un comité de station présidé par le Directeur Général de la SAPCO où seront obligatoirement représentés, outre la SAPCO-Sénégal, tous les promoteurs ou exploitants intéressés directement ou indirectement à la station, les services techniques de l'État et les collectivités locales. Ce comité assistera la SAPCO-Sénégal dans les tâches de gestion et pourra même se voir confier des missions précises par la SAPCO Sénégal.
Ces tâches de promotion et de gestion sont dévolues au comité de station qui est présidé par la SAPCO-Sénégal et qui regroupe obligatoirement tous les promoteurs ou exploitants établis dans la station, ainsi que les services techniques de l'État et de la Collectivité locale.
Le Comité de station supportera les dépenses d'animation, d'entretien, de fonctionnement et de publicité de la station. Il fera face à ces dépenses en prélevant une cotisation obligatoire d'un montant suffisant sur les chiffres d'affaires des opérateurs touristiques en accord avec tous les partenaires.
Le montant de cette cotisation, dont le principe se trouvera contractuellement fondé dans les actes passés entre la SAPCO-Sénégal d'une part, les promoteurs et les gérants d'autre part, sera fixé annuellement suivant une clé de répartition des charges définie par le comité de gestion de la station.
Le président pourra poursuivre par tout moyen légal le recouvrement du budget. Le refus de s'acquitter de ses obligations pour un membre l'expose à la résiliation de son contrat de concession d'activités sur la ou les stations touristiques.
Quel que soit le type de titre d'occupation, tout exploitant établi dans une station touristique devra disposer d'une concession d'activité délivrée par la SAPCO-SENEGAL.
Des interprétations divergentes et des actes jugés abusifs
Or, les acteurs locaux soulignent plusieurs points d'illégalité : la convention parle de "promoteurs" et "d'exploitants", termes qui, dans l'esprit du texte, désigneraient les hôtels, les commerces et les résidences représentées par leurs syndics, et non directement les propriétaires individuels. L'implication directe de la police touristique dans le recensement des villas au sein des résidences privées est également perçue comme un abus de pouvoir, en l'absence de décision de justice.
Dakaractu s'est procuré une copie de la répartition du budget du comité de station de Saly des années passées. Ce document prouve que la Sapco ne peut pas demander aux propriétaires de villas de payer des charges pour le comité de station et que cela incombe aux syndics. Une preuve supplémentaire des errements du nouveau DG de la Sapco.
Joints au téléphone par Dakaractu, des responsables de résidences à Saly ont déclaré : « Actuellement, dans la station, nous avons l’impression d’être racketés en permanence. Déjà, nous payons des impôts normalement, nous payons des taxes sur les ordures ménagères alors que la station est jonchée d’ordures et d’animaux en divagation. De plus, nos syndics paient mensuellement des taxes à la Sapco et nous ne sommes pas satisfaits des services offerts. Et maintenant, on nous sort cette histoire de contrat de la Sapco avec Infotours qui est carrément illégale. »
« Que fait la police touristique dans nos résidences ? Il n’y a eu ni infractions ni crime dans nos demeures, ce sont des propriétés privées. La police touristique ne doit pas participer à des actions sans bases légales, il y a trop d’abus ici », peste un responsable d'une résidence.
Actuellement, plusieurs propriétaires se sont regroupés pour porter l’affaire en justice contre le DG de la Sapco pour actes illégaux et abus de pouvoir.
Retour sur les faits
Une convention datant de 2004 liait l'État sénégalais à la SAPCO, étendant les missions de cette dernière à l'aménagement des stations balnéaires. Conformément à cet accord, la création d'un comité de station était obligatoire pour assurer la gestion et le fonctionnement de chaque site. Ce fut le cas de 2004 à 2012, période coïncidant avec la résiliation du bail de la SAPCO par l'État. Ce comité, présidé par la SAPCO et composé de représentants des hôtels, des résidences et des commerces, définissait un budget annuel et les contributions de chaque partie prenante.
La résiliation du bail en 2012 a entraîné la dissolution de facto du comité et l'arrêt des contributions des acteurs, plongeant la SAPCO dans des difficultés financières exacerbées par la redirection des redevances domaniales vers les services fiscaux de Mbour.
Dans ce contexte, en 2022, la direction de la SAPCO a tenté de réactiver le comité en s'appuyant sur l'article 33 de la convention générale de 2013. Des réunions ont eu lieu durant cette période en vue d'une refonte des textes régissant le comité, aboutissant à un projet qui devait être adopté en assemblée générale. Cependant, ce processus n'a pas abouti.
Toutefois, au grand étonnement des acteurs de la station de Saly, le directeur d'exploitation a convoqué une réunion en février 2025 pour annoncer la "réactivation" du comité et la désignation de la société INFOTOURS, dirigée par Boly Guèye, un personnage controversé connu localement pour son rôle dans la coordination des activités dans la station balnéaire lors de la Covid-19. Selon la Sapco la mission d'INFOTOURS serait de "mener le dialogue nécessaire à l'établissement et à la signature des contrats de concession d'activités".
Lors de cette réunion, M. Guèye aurait annoncé de manière unilatérale une contribution financière par maison, se basant sur une hypothétique possibilité de location, selon des témoignages d'acteurs présents. Le collectif des syndics de copropriété a vainement rappelé la nécessité de se conformer à l'article 33 de la convention, qui stipule que les cotisations ne peuvent être fixées avant la mise en place des organes de gouvernance, l'établissement d'un budget prévisionnel et la définition des clés de répartition.
M. Guèye aurait affirmé bénéficier du soutien de l'État, évoquant la possibilité de mobiliser la police touristique et la police d'État pour atteindre ses objectifs, suscitant des craintes quant à ses motivations . Des équipes, accompagnées de la Direction d'exploitation de Saly et des forces de l'ordre, auraient été aperçues effectuant des tournées dans les résidences, semant l'inquiétude parmi les occupants.
Cette initiative intervient dans un contexte déjà tendu par la persistance d'une double taxation sur les ordures ménagères, non résolue depuis plus d'un an. Les acteurs locaux déplorent une dégradation de la qualité de vie à Saly, marquée par l'insalubrité et un manque d'éclairage public, malgré le paiement régulier des taxes municipales. Cette situation alarmante pousserait de nombreux résidents à quitter Saly, comme en témoigne une augmentation significative des biens immobiliers et des véhicules mis en vente.
Soupçons de manœuvre illégale et de court-circuitage des procédures
Selon des acteurs de la station contactés par Dakaractu, M. Guèye, sans aucune légitimité au sein de la station, aurait induit en erreur le nouveau DG, Serigne Mamadou Mboup, qui aurait court-circuité les procédures établies pour imposer INFOTOURS en toute illégalité. Des commerces seraient menacés de fermeture, des résidents subiraient des recensements jugés inutiles, et les syndics exprimant leur désaccord seraient qualifiés de "non-patriotes". Une contribution mensuelle serait imposée aux commerces, pourtant à jour de leurs obligations envers la commune et l'administration fiscale .
La version d'INFOTOURS et de la SAPCO
Joint par téléphone, M. Boly Guèye a justifié l'intervention d'INFOTOURS par les difficultés financières passées de la SAPCO, expliquant que le nouveau DG s'appuierait sur la convention pour relancer les activités. Il a précisé que le contrat avec INFOTOURS date de janvier 2025 et que la convention permettrait à la SAPCO de collaborer avec toute structure pour la concession d'activités.
De son côté, le Directeur Général de la SAPCO, Serigne Mamadou Mboup, a déclaré ce 1er mai 2025 devant les travailleurs de la société agir "en toute légalité en ce qui concerne les concessions d'activité, et en parfaite phase avec les autorités".
La convention contredit-elle les actions actuelles ?
Cependant, une lecture attentive de l'article 33 de la convention générale entre l'État et la SAPCO de 2013, consultée par Dakaractu, semble contredire les affirmations des dirigeants de la SAPCO et d'INFOTOURS.
L'article 33 stipule clairement la création d'un "comité de station présidé par le Directeur Général de la SAPCO où seront obligatoirement représentés, outre la SAPCO-Sénégal, tous les promoteurs ou exploitants intéressés directement ou indirectement à la station, les services techniques de l'État et les collectivités locales." Il précise que ce comité "supportera les dépenses d'animation, d'entretien, de fonctionnement et de publicité de la station" en prélevant une "cotisation obligatoire [...] sur les chiffres d'affaires des opérateurs touristiques en accord avec tous les partenaires." Le montant de cette cotisation doit être fixé annuellement par le "comité de gestion de la station."
L'Article 33 de la convention générale entre l'État et la SAPCO de 2013, intitulé "Gestion des stations", stipule les points suivants :
La SAPCO-SENEGAL est chargée pour le compte de l'État d'assurer la promotion des investissements et la gestion des zones touristiques aménagées. Par promotion, on entend l'ensemble des actions menées au Sénégal ou à l'étranger pour faire connaître ces zones et retenir le maximum de promoteurs.
Par gestion, on entend le bon fonctionnement des équipements, l'entretien des installations et des plantations, les services publics découlant de l'existence d'une importante collectivité (nettoiement, éclairage public, assainissement, traitement des ordures, etc.).
Pour ces tâches de promotion et de gestion, il sera créé dans chaque station un comité de station présidé par le Directeur Général de la SAPCO où seront obligatoirement représentés, outre la SAPCO-Sénégal, tous les promoteurs ou exploitants intéressés directement ou indirectement à la station, les services techniques de l'État et les collectivités locales. Ce comité assistera la SAPCO-Sénégal dans les tâches de gestion et pourra même se voir confier des missions précises par la SAPCO Sénégal.
Ces tâches de promotion et de gestion sont dévolues au comité de station qui est présidé par la SAPCO-Sénégal et qui regroupe obligatoirement tous les promoteurs ou exploitants établis dans la station, ainsi que les services techniques de l'État et de la Collectivité locale.
Le Comité de station supportera les dépenses d'animation, d'entretien, de fonctionnement et de publicité de la station. Il fera face à ces dépenses en prélevant une cotisation obligatoire d'un montant suffisant sur les chiffres d'affaires des opérateurs touristiques en accord avec tous les partenaires.
Le montant de cette cotisation, dont le principe se trouvera contractuellement fondé dans les actes passés entre la SAPCO-Sénégal d'une part, les promoteurs et les gérants d'autre part, sera fixé annuellement suivant une clé de répartition des charges définie par le comité de gestion de la station.
Le président pourra poursuivre par tout moyen légal le recouvrement du budget. Le refus de s'acquitter de ses obligations pour un membre l'expose à la résiliation de son contrat de concession d'activités sur la ou les stations touristiques.
Quel que soit le type de titre d'occupation, tout exploitant établi dans une station touristique devra disposer d'une concession d'activité délivrée par la SAPCO-SENEGAL.
Des interprétations divergentes et des actes jugés abusifs
Or, les acteurs locaux soulignent plusieurs points d'illégalité : la convention parle de "promoteurs" et "d'exploitants", termes qui, dans l'esprit du texte, désigneraient les hôtels, les commerces et les résidences représentées par leurs syndics, et non directement les propriétaires individuels. L'implication directe de la police touristique dans le recensement des villas au sein des résidences privées est également perçue comme un abus de pouvoir, en l'absence de décision de justice.
Dakaractu s'est procuré une copie de la répartition du budget du comité de station de Saly des années passées. Ce document prouve que la Sapco ne peut pas demander aux propriétaires de villas de payer des charges pour le comité de station et que cela incombe aux syndics. Une preuve supplémentaire des errements du nouveau DG de la Sapco.
Joints au téléphone par Dakaractu, des responsables de résidences à Saly ont déclaré : « Actuellement, dans la station, nous avons l’impression d’être racketés en permanence. Déjà, nous payons des impôts normalement, nous payons des taxes sur les ordures ménagères alors que la station est jonchée d’ordures et d’animaux en divagation. De plus, nos syndics paient mensuellement des taxes à la Sapco et nous ne sommes pas satisfaits des services offerts. Et maintenant, on nous sort cette histoire de contrat de la Sapco avec Infotours qui est carrément illégale. »
« Que fait la police touristique dans nos résidences ? Il n’y a eu ni infractions ni crime dans nos demeures, ce sont des propriétés privées. La police touristique ne doit pas participer à des actions sans bases légales, il y a trop d’abus ici », peste un responsable d'une résidence.
Actuellement, plusieurs propriétaires se sont regroupés pour porter l’affaire en justice contre le DG de la Sapco pour actes illégaux et abus de pouvoir.
Voici le courrier du DG de la Sapco envoyé aux acteurs de la station touristique de Saly Portudal
Le courrier du directeur d'exploitation de la station balnéaire de Saly aux syndics demandant la liste des propriétaires de leurs résidences.
Ce que dit l'article 33 de la convention générale de 2013 entre l'État et la SAPCO
Une copie du mail du directeur d'exploitation de la Sapco de Saly annonçant aux syndics la descente de la police dans leurs résidences pour recenser les villas.
Une copie de la répartition du budget du comité de station de Saly des années passées
Voici l'intégralité de la convention générale de 2013 entre l'État et la SAPCO.
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