Le Fmi et la Banque mondiale ont beaucoup alerté, durant ces derniers mois, sur l’alourdissement de la dette du Sénégal depuis 2012. De quoi donner à Me Abdoulaye l’occasion d’attaquer le régime de Macky Sall. « Le pays s’est beaucoup dégradé depuis que je suis parti. Le taux d’endettement est de 65%. J’ai été professeur d’économie et tous les livres que j’ai explorés enseignent que le taux ne doit jamais excéder 17% (Il l’avait laissé à combien en 2012 ?). La situation financière est carabinée », avait, en novembre 2017, averti l’ancien président de la République, à la veille de la dernière édition du Grand Magal de Touba.
Le 4 décembre passé, lors du Conseil présidentiel tenu au palais de la République, Macky Sall a rassuré son monde en ces termes : « Le Sénégal a un risque de surendettement faible…il faut qu’on arrête de parler comme ça de la dette à tort et à travers. Si l’on considère les critères et les normes de viabilité retenus pour la dette publique au plan international, l’un des deux critères fondamentaux reste le service de la dette sur les recettes budgétaires. Si vous prenez ce ratio nous sommes à 10,9 % et la norme est de 30 %...le service de la dette extérieure sur les exportations des biens et services est à 20 % alors que nous sommes à 9,1% ».
Voici ce qu’en pensait Idrissa Seck le 25 mars 2013 sur le plateau de la Tfm : « L’Etat n’a pas le droit de freiner son action sous prétexte d’embellir le profil de son déficit budgétaire…en signant avec le Fmi de ramener le déficit budgétaire à moins de 3 ou 4 %. Bien évidemment : le Sénégal n’est qu’à 40 % de taux d’endettement. Le Ghana est à 80 %. La France est à 70 %. On a énormément de marge. C’est pourquoi j’ai dit que Abdoulaye Diop était le meilleur ministre des Finances puisqu’il savait trouver l’argent. Il avait un président qui l’utilisait mal. Ce qu’on doit faire : c’est trouver de l’argent au président de la République (Macky Sall) pour qu’il fasse de nouveaux projets. Je l’ai dit à Macky : l’offre est là puisque la signature du Sénégal est bonne. Contrairement à ce qu’on pense, notre signature est excellente. Nous sommes un pays stable. Nous sommes un pays démocratique ».
En définitive, Idy contredit Me Abdoulaye Wade et semble souscrire à ce que le gouvernement de Macky Sall ait fait augmenter le niveau de la dette.
Le 4 décembre passé, lors du Conseil présidentiel tenu au palais de la République, Macky Sall a rassuré son monde en ces termes : « Le Sénégal a un risque de surendettement faible…il faut qu’on arrête de parler comme ça de la dette à tort et à travers. Si l’on considère les critères et les normes de viabilité retenus pour la dette publique au plan international, l’un des deux critères fondamentaux reste le service de la dette sur les recettes budgétaires. Si vous prenez ce ratio nous sommes à 10,9 % et la norme est de 30 %...le service de la dette extérieure sur les exportations des biens et services est à 20 % alors que nous sommes à 9,1% ».
Voici ce qu’en pensait Idrissa Seck le 25 mars 2013 sur le plateau de la Tfm : « L’Etat n’a pas le droit de freiner son action sous prétexte d’embellir le profil de son déficit budgétaire…en signant avec le Fmi de ramener le déficit budgétaire à moins de 3 ou 4 %. Bien évidemment : le Sénégal n’est qu’à 40 % de taux d’endettement. Le Ghana est à 80 %. La France est à 70 %. On a énormément de marge. C’est pourquoi j’ai dit que Abdoulaye Diop était le meilleur ministre des Finances puisqu’il savait trouver l’argent. Il avait un président qui l’utilisait mal. Ce qu’on doit faire : c’est trouver de l’argent au président de la République (Macky Sall) pour qu’il fasse de nouveaux projets. Je l’ai dit à Macky : l’offre est là puisque la signature du Sénégal est bonne. Contrairement à ce qu’on pense, notre signature est excellente. Nous sommes un pays stable. Nous sommes un pays démocratique ».
En définitive, Idy contredit Me Abdoulaye Wade et semble souscrire à ce que le gouvernement de Macky Sall ait fait augmenter le niveau de la dette.
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