Après Massamba Diop, la chambre criminelle a entendu Alioune Diop à titre de renseignement. En effet, le tribunal veut voir sa lanterne éclairée à propos de Moustapha Diop alias Abou Hatem qui s'est illustré dans le jihad en Libye et a financé de jeunes sénégalais qui ont été au Nigeria dans les rangs de Boko Haram.
Justement, Mouhamed Lamine Diop a tenté d'enrôler son propre frère Alioune Diop. Qui l'a confirmé à la chambre criminelle. "La dernière fois qu'on a parlé au téléphone, ça doit remonter à deux années. J'étais avec mon père, il a appelé celui-ci au téléphone et j'en ai profité pour lui soumettre quelques besoins que j'avais. C'est ainsi qu'il a tenté de m'enrôler. Je lui ai fait savoir, pour le chambrer, qu'il était traqué par les américains. Mais il a rétorqué que c'est en réalité eux qui étaient aux trousses des américains", rapporte Alioune Diop. Qui, répondant à une question du président Samba Kane, a confirmé que son frère lui avait dit lors de cet entretien téléphonique qu'il devait se rendre dans deux pays pour les besoins de son jihad.
Agé de 17 ans, élève dans un collège de la Banlieue, Alioune Diop a désavoué son frère. "Ce n'est parce qu'on est frères que je dois partager ses convictions. Je n'ai pas répondu à son invitation parce que le jihad ne m'intéresse pas. Mon jihad, c'est mes études", s'est expliqué le témoin.
Justement, Mouhamed Lamine Diop a tenté d'enrôler son propre frère Alioune Diop. Qui l'a confirmé à la chambre criminelle. "La dernière fois qu'on a parlé au téléphone, ça doit remonter à deux années. J'étais avec mon père, il a appelé celui-ci au téléphone et j'en ai profité pour lui soumettre quelques besoins que j'avais. C'est ainsi qu'il a tenté de m'enrôler. Je lui ai fait savoir, pour le chambrer, qu'il était traqué par les américains. Mais il a rétorqué que c'est en réalité eux qui étaient aux trousses des américains", rapporte Alioune Diop. Qui, répondant à une question du président Samba Kane, a confirmé que son frère lui avait dit lors de cet entretien téléphonique qu'il devait se rendre dans deux pays pour les besoins de son jihad.
Agé de 17 ans, élève dans un collège de la Banlieue, Alioune Diop a désavoué son frère. "Ce n'est parce qu'on est frères que je dois partager ses convictions. Je n'ai pas répondu à son invitation parce que le jihad ne m'intéresse pas. Mon jihad, c'est mes études", s'est expliqué le témoin.
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