Cheikh Sow né en 1989, chauffeur à Diamaguène, est poursuivi pour abus de confiance portant sur trois camions. "J'ai vendu les trois camions à 700.000, 1 million et 900.000 francs Cfa. Les camions étaient défectueux. Mon employeur ne m'a jamais payé durant les huit mois pour lesquels j'ai travaillé pour lui. Mon co-prévenu savait que les camions ne m'appartenait pas", se dédouane-t-il.
Poursuivi pour recel, Mamadou Sall ferrailleur né en 1994 domicilié à la Cité Socabeg le premier camion qu'il m'a vendu à 700 milles n'avait pas de moteur ni de boîte. "Les deux autres à 900.000 et 1 million ne roulaient plus. Il m'a dit qu'il a été mandaté par la partie civile qui est gravement malade. Pis, il m'a fait savoir que l'entreprise de son patron est en faillite. Parfois, il faisait semblant de parler au téléphone avec le plaignant pour mieux me berner. Quand, il m'a vendu les camions, j'ai dépiécé tous les trois. C'était la première fois que je voyais mon co-prévenu.
À son tour, Alioune Ndiaye déclaré devant la barre avoir acheté les camions à 11 Millions et 12 millions de nos francs. "Les camions ont fait huit mois avec lui. Je l'ai appelé au mois de juin pour lui réclamer les véhicules. Il m'avait dit que l'un d'eux n'avait pas de roues. Lorsque, je l'ai rejoint au Poste Thiaroye, il a refusé de me montrer les camions, avant de me fixer un rendez-vous le lendemain. Ce jour-là, il a éteint son téléphone portable lorsque je lui ai dit que je suis accompagné de mes deux frères. Ce sont les éléments de la Section de Recherches qui l'ont localisé. Une fois, là-bas, il me dit que les camions ont été volés. Je reconnais que l'un des camions manquait trois pneus. Ils roulaient jusqu'au Mali", narre-t-il.
Selon Me Mbengue, en ce qui concerne Cheikh Sow, il a agi avec lâcheté. "Mon client a dit qu'il le suppliait jusqu'à pleurer pour avoir ses véhicules. Mais le prévenu a été insensible. Le receleur se présente pour dire qu'il est de bonne foi. Il a acheté des véhicules au nom d'une société. Il les a achetés à vil prix. Les faits sont d'une particulière gravité. Mon client est harcelé", a plaidé la robe noire qui réclame la somme de 33 millions, valeur des trois camions plus 15 millions en guise de dédommagement.
Invité à faire son réquisitoire, le procureur a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre eux. Du côté de la défense, Me Dramé conseil de Mamadou Sall sollicite la clémence du tribunal.
Finalement, le juge après en avoir délibéré, a condamné le prévenu Cheikh Sow à deux ans dont six mois ferme et Mamadou à deux ans assortis de sursis avec amende de 200 000 francs Cfa. Les deux mis en cause devront payer solidairement la somme de 10 millions de francs Cfa à la partie civile.
Poursuivi pour recel, Mamadou Sall ferrailleur né en 1994 domicilié à la Cité Socabeg le premier camion qu'il m'a vendu à 700 milles n'avait pas de moteur ni de boîte. "Les deux autres à 900.000 et 1 million ne roulaient plus. Il m'a dit qu'il a été mandaté par la partie civile qui est gravement malade. Pis, il m'a fait savoir que l'entreprise de son patron est en faillite. Parfois, il faisait semblant de parler au téléphone avec le plaignant pour mieux me berner. Quand, il m'a vendu les camions, j'ai dépiécé tous les trois. C'était la première fois que je voyais mon co-prévenu.
À son tour, Alioune Ndiaye déclaré devant la barre avoir acheté les camions à 11 Millions et 12 millions de nos francs. "Les camions ont fait huit mois avec lui. Je l'ai appelé au mois de juin pour lui réclamer les véhicules. Il m'avait dit que l'un d'eux n'avait pas de roues. Lorsque, je l'ai rejoint au Poste Thiaroye, il a refusé de me montrer les camions, avant de me fixer un rendez-vous le lendemain. Ce jour-là, il a éteint son téléphone portable lorsque je lui ai dit que je suis accompagné de mes deux frères. Ce sont les éléments de la Section de Recherches qui l'ont localisé. Une fois, là-bas, il me dit que les camions ont été volés. Je reconnais que l'un des camions manquait trois pneus. Ils roulaient jusqu'au Mali", narre-t-il.
Selon Me Mbengue, en ce qui concerne Cheikh Sow, il a agi avec lâcheté. "Mon client a dit qu'il le suppliait jusqu'à pleurer pour avoir ses véhicules. Mais le prévenu a été insensible. Le receleur se présente pour dire qu'il est de bonne foi. Il a acheté des véhicules au nom d'une société. Il les a achetés à vil prix. Les faits sont d'une particulière gravité. Mon client est harcelé", a plaidé la robe noire qui réclame la somme de 33 millions, valeur des trois camions plus 15 millions en guise de dédommagement.
Invité à faire son réquisitoire, le procureur a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre eux. Du côté de la défense, Me Dramé conseil de Mamadou Sall sollicite la clémence du tribunal.
Finalement, le juge après en avoir délibéré, a condamné le prévenu Cheikh Sow à deux ans dont six mois ferme et Mamadou à deux ans assortis de sursis avec amende de 200 000 francs Cfa. Les deux mis en cause devront payer solidairement la somme de 10 millions de francs Cfa à la partie civile.
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