Abdallah Dramé: Une vie brisée par une négligence médicale


Le message est largement partagé sur les réseaux sociaux, l'indignation est sénégalais est extréme. La négligence médicale est toujours d'actualité au Sénégal, surtout au niveau de nos hôpitaux de référence. Ceci est le cri de cœur d'une personne meurtrie par le décès par négligence de son frère Abdallah!
Le 07 juin 2025, jour de la Tabaski, Abdallah Dramé, jeune Sénégalais, a été victime d’un terrible accident de la route à Dakar. Percuté par une voiture qui a pris la fuite, puis traîné sur plusieurs mètres par un autre véhicule, il présentait de graves fractures : clavicule, hanche, cheville brisées. Son corps portait également des brûlures sévères dues au goudron.
Conscient de la gravité de son état, il choisit de lui-même d’être transféré à l’Hôpital Principal de Dakar, pensant y recevoir les meilleurs soins. Il a refusé Fann et l’hôpital militaire de Ouakam, convaincu que sa survie dépendait d’une prise en charge rapide et compétente.
Mais ce qu’il y a trouvé, c’est l’abandon. L’indifférence. L’inhumanité.
Durant 4 jours, Abdallah est resté allongé, sans opération, sans soins adéquats, parce que tous les chirurgiens étaient en congé pour la Tabaski et le lundi de Pentecôte.
Aucune relève. Aucun plan de garde. Aucun médecin n'est disponible", relate-t-on dans le message partagé sur les réseaux sociaux par des membres de sa famille. 
"Pendant ce temps, il souffrait dans sa chair, sans oxygène, sans espoir, recevant seulement des antidouleurs, lorsque les infirmières daignaient répondre à ses appels. Son supplice a été banalisé, moqué même : « Tu exagères trop avec tes caprices. », des faits qui ont été confirmés par sa maman. 
Le 14 juin, Abdallah ne respirait presque plus. Sa poitrine était enflée. Il appelait sa sœur pour qu’elle vienne supplier le personnel médical de lui venir en aide. Sa mère, présente sur les lieux, a été renvoyée brutalement lors de la visite.
Quelques instants plus tard, elle le retrouve... mort. Un arrêt cardiaque. Seul. Ignoré. Étouffé. Dans un hôpital censé sauver des vies.
"Abdallah aurait pu être sauvé. Il méritait une prise en charge digne, humaine, professionnelle. Il a été victime d’un système de santé défaillant, d’une absence totale d’urgence, d’un mépris de la souffrance humaine", s'indignent plusieurs internautes.
Aujourd’hui, sa famille, ses proches, et tous ceux qui ont encore foi en la justice demandent des comptes.
Mardi 17 Juin 2025
Dakaractu



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