A cinq jours de la décision attendue du Conseil Constitutionnel, un bref rappel s'impose


A cinq jours de la décision attendue du Conseil Constitutionnel, un bref rappel s'impose
Lors des élections de 1993, le candidat Abdoulaye Wade dans une de ses déclarations, manifestait sa méfiance vis-à-vis de l'institution et sur certains de ses membres. En effet il affirmait « qu'au point où nous en sommes une solution politique de la crise actuelle ne peut sortir de cette institution », au sein du conseil il doute que l'un de ses membres, maître Seye, « malgré toute sa bonne volonté puisse juger de manière impartiale, après avoir été pendant une bonne partie de sa vie responsable du PS »

D’ailleurs lors de l'alternance démocratique de 2000, l'opposition n'avait pas manqué de faire de telles déclarations qui ont pour conséquences à la fois de minimiser le Conseil et d'heurter sa crédibilité. L'enjeu et la tension qui accompagne cette élection justifient de telles pratiques. Comme l'a si bien remarqué Momar Coumba Diop « la situation était d'autant plus tendue que le leader de l'opposition lui-même( maître Abdoulaye Wade) n'avait pas hésité, durant la campagne à demander à l'armée de faire respecter la volonté de changement du peuple sénégalais en cas de fraude du pouvoir. Le sentiment de malaise et les critiques à l'égard du conseil se nourrissent surtout du nombre important de décisions par lesquelles le conseil confirme une élection tout en reconnaissant expressément que les irrégularités sont « regrettables » ...Son livre (La Construction de l’Etat au Sénégal).

-Et je vous conseille de relire la déclaration de maître Abdoulaye Wade dans le Sud quotidien du 31 décembre 1999 « l’armée et les jeunes doivent prendre leurs responsabilités ». N’est-ce pas là un appel à l’insurrection ?


Pourtant maître Abdoulaye Wade n’est pas sans savoir que, pour s'assurer de la validité des candidatures déposées et du consentement des candidats, le conseil fait procéder à toute vérification qu'il juge utile. Dès lors, pourquoi maître Abdoulaye Wade ne pouvait respecter les décisions prises par l’institution, comme il demande aujourd’hui à l’opposition et à la population sénégalaise de respecter toute de décision le 29 janvier 2012 ?

Abdoulaye Wade aujourd’hui gardien de la constitution, à l’époque ne manquait pas de tirer à boulets rouges sur le Conseil Constitutionnel, en dressant un réquisitoire impitoyable contre l’institution et contre certains juges qui y siégent. Il engageait en fait une bataille d’opinion contre la crédibilité de l’institution, en tentant d’entacher la réputation et l’intégrité de son président, le magistrat Yousouspha Ndiaye, de même que celle de son vice-président, le juge Babacar Sèye.

Le 29 avril 1993, il tient un meeting à Diourbel, relaté dans les colonnes du « Soleil » du 30 avril 1993 : « Le Conseil constitutionnel n’est pas crédible et n’a pas à interpréter l’élection. L’élection c’est l’affaire des populations. Abdou Diouf étant candidat, n’avait pas à nommer le Président du Conseil qui se trouve être son homme »

-Justement, ce qu’il reprochait au président Abdou Diouf, n’est-il pas entrain de faire pire en conduisant le pays dans un gouffre dont personne n’aperçoit les fonds ?
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« Youssoupha Ndiaye c’est l’homme de Abdou Diouf » disait Abdoulaye Wade. Le magistrat avait, peut-être, entre temps changé d’obédience en 2000, pour devenir son homme à lui.
C’est, en effet, le même juge qui a proclamé les résultats de l’élection présidentielle de mars 2000, quand les suffrages des Sénégalais ont effectivement, choisi Abdoulaye Wade. Et le 4 novembre 2003 il devient le ministre d’Etat du président de la république qui l’avait pourtant tant décrié et mis en doute son intégrité et son honnêteté.

En mai 1993, Abdoulaye Wade menait campagne tambours battants, en ayant en ligne mire Youssoupha Ndiaye, le juge Babacar Sèye et, en définitive, le Conseil constitutionnel. Par son discours radical contre cette institution et contre les juges qui la président, il a désigné ses membres à la vindicte populaire. Pire, il a sélectionné certains d’entre eux comme cibles à neutraliser. Sinon, comment comprendre le sens de cette déclaration: « Je ne donne aucun crédit aux décisions du Conseil constitutionnel qui se trouve sous l’influence des hommes de Abdou Diouf, en particulier, de son vice-président, Me Babacar Sèye, qui a été pendant longtemps, un député socialiste.

Monsieur le président Abdoulaye Wade, pouvez-vous nous dire qui a nommé les cinq sages du Conseil Constitutionnel dont vous attendez la validation de votre candidature ?


Alioune Ndao Fall
Secrétaire national
Chargé de la diaspora Apr


Mardi 24 Janvier 2012
Alioune Ndao Fall




1.Posté par Sankar le 24/01/2012 07:05
L’objectif visé dans l’arrestation du vaillant leader des jeunes de Rewmi est de museler encore et encore Idrissa SECK. Ce dernier est l’ennemi numéro 1 de Ousmane Ngom qui par tous les moyens tentera de le mettre mal à l’aise.

Les chiens errants peuvent aboyer, ils doivent comprendre que Thierno à l’image de tous les jeunes du Sénégal n’a que faire des aboiements des chiens en rage. Ils seront lapidés devant la face du monde. Ils vivent leur dernier moment d’existence. Gueule de bois et foutaises. Injustices répétées et fantaisies chroniques ne peuvent aucunement nous détourner de l’essentiel.

Thierno Bocoum est à la fois un jeune calme, modeste, courageux et pétri de talents.

Il a appris de Idrissa Seck que la valeur d’un homme réside dans sa ferme conviction à défendre ses idées surtout quand celles-ci reflètent la vérité absolue. La candidature de Wade est anticonstitutionnelle. Nous le dénoncerons, le crierons et nous battrons contre. Au prix de notre vie s’il le faut.

Idrissa Seck a appris au leader des jeunes de Rewmi que la loyauté n’est pas synonyme de génuflexion. Il se battra même en prison. Les Sénégalais le libéreront comme ils ont Libéré Idrissa SECK.

Rewmi JOGNA pour continuer la bataille entamée depuis très longtemps. JOGLEN avec Rewmi pour Rewmi !!

Sankar
sankraa@yahoo.fr



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