Le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a évoqué mercredi un "drame" pour qualifier l'attaque jihadiste qui a visé Barsalogho (nord) il y a près de trois semaines, causant la mort d'au moins 400 civils selon des sources locales.
Cette attaque, perpétrée le 24 août, est la plus sanglante que le Burkina Faso, confronté aux violences jihadistes depuis près de dix ans, a connu dans son histoire. Aucun bilan officiel n'a été communiqué, mais un collectif de ressortissants de la zone a fait état d'au moins 400 morts.
Seule une délégation ministérielle et militaire avait été dépêchée peu après l'attaque et les autorités n'avaient plus communiqué ensuite.
Mercredi, le Premier ministre est sorti de son silence, lors d'une cérémonie de lever des couleurs, sans donner de bilan.
"Nous sommes tous témoins du drame qui a eu lieu à Barsalogho le 24 août. Cela n’a pu être possible que parce que nous avons été dupés", a-t-il déclaré, après une longue diatribe contre "les capitalistes impérialistes".
Le régime burkinabè arrivé au pouvoir par un putsch en septembre 2022 a fait de la souveraineté sa priorité depuis son arrivée au pouvoir et a ainsi tourné le dos à plusieurs partenaires occidentaux, la France en tête.
Il y a quelques mois, le capitaine Ibrahim Traoré avait demandé aux forces de sécurité de mobiliser les populations civiles pour creuser des tranchées afin de se prémunir des attaques.
C'est lors d'une telle opération que les civils de Barsalogho ont été massacrés par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, lié à Al-Qaïda) qui a revendiqué l'attaque.
"Le chef de l’Etat a donné les instructions nécessaires pour la protection des populations dans les cas de mobilisation collective. Pourquoi les consignes n’ont-elles pas été respectées ?", s'est interrogé M. Tambèla.
Depuis cette attaque, le capitaine Traoré n'a pas pris la parole publiquement.
Depuis 2015, le pays est très régulièrement frappé par des attaques de groupes jihadistes, qui ont fait plus de 20.000 morts - civils et militaires.
La situation ne cesse de se dégrader avec près de 3.800 morts depuis le début de l'année, selon l'ONG Acled qui répertorie les victimes de conflits dans le monde.
Cette attaque, perpétrée le 24 août, est la plus sanglante que le Burkina Faso, confronté aux violences jihadistes depuis près de dix ans, a connu dans son histoire. Aucun bilan officiel n'a été communiqué, mais un collectif de ressortissants de la zone a fait état d'au moins 400 morts.
Seule une délégation ministérielle et militaire avait été dépêchée peu après l'attaque et les autorités n'avaient plus communiqué ensuite.
Mercredi, le Premier ministre est sorti de son silence, lors d'une cérémonie de lever des couleurs, sans donner de bilan.
"Nous sommes tous témoins du drame qui a eu lieu à Barsalogho le 24 août. Cela n’a pu être possible que parce que nous avons été dupés", a-t-il déclaré, après une longue diatribe contre "les capitalistes impérialistes".
Le régime burkinabè arrivé au pouvoir par un putsch en septembre 2022 a fait de la souveraineté sa priorité depuis son arrivée au pouvoir et a ainsi tourné le dos à plusieurs partenaires occidentaux, la France en tête.
Il y a quelques mois, le capitaine Ibrahim Traoré avait demandé aux forces de sécurité de mobiliser les populations civiles pour creuser des tranchées afin de se prémunir des attaques.
C'est lors d'une telle opération que les civils de Barsalogho ont été massacrés par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, lié à Al-Qaïda) qui a revendiqué l'attaque.
"Le chef de l’Etat a donné les instructions nécessaires pour la protection des populations dans les cas de mobilisation collective. Pourquoi les consignes n’ont-elles pas été respectées ?", s'est interrogé M. Tambèla.
Depuis cette attaque, le capitaine Traoré n'a pas pris la parole publiquement.
Depuis 2015, le pays est très régulièrement frappé par des attaques de groupes jihadistes, qui ont fait plus de 20.000 morts - civils et militaires.
La situation ne cesse de se dégrader avec près de 3.800 morts depuis le début de l'année, selon l'ONG Acled qui répertorie les victimes de conflits dans le monde.
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