À la gare routière de Thiès, c'est la croix et la bannière pour les clients qui doivent rallier leurs localités respectives pour les besoins de la célébration de l'Aïd El Kabir.
Ici, les tarifs ont encore doublé pour toutes les destinations. Ceux qui payaient 3.500 Fcfa ou 7.000 Fcfa, ont été amenés à casquer encore beaucoup plus cher en payant le double du prix initial.
Dans cette gare routiére, les chauffeurs sont intraitables. " C'est à prendre ou à laisser", lance l'un d'eux accroché à la portière de son véhicule de type "7 places". Un véritable calcaire pour les passagers qui ne savent plus à quel saint se vouer du fait de l'absence des responsables du regroupement des chauffeurs de ladite gare routière afin d'exiger le respect des normes prescrites.
" Le "laissez-aller" dans ce pays est inquiétant", déplore un client accompagné de sa femme et ses deux enfants. " Notre pays va mal!. En plus, l'État ne semble pas être en mesure d'imposer son diktat pour faire respecter ces décisions", ajoute-t-il.
Interpellé sur l'augmentation vertigineuse des tarifs, un chauffeur vend la mèche. " Nous sommes obligés de revoir les tarifs à la hausse parce que lorsque nous arrivons à destination, nous avons du mal à trouver des clients pour le retour. De ce fait, nous leur demandons de payer le double du tarif normal pour éviter de rentrer avec des véhicules totalement vides", explique-t-il.
Pour leur part, les clients balaient cet alibi d'un revers de main. " Ce n'est pas à nous de payer ce manque à gagner", déclare un homme d'un âge assez avancé portant un bonnet de couleur noire et égrenant sans cesse son chapelet. Un autre lui emboîte le pas et déclare. " Les gens imposent leurs tarifs comme ils veulent sans se soucier des clients. Il s'agit d'un oukase( décision arbitraire) qui ne devrait pas rester impuni".
Ici, les tarifs ont encore doublé pour toutes les destinations. Ceux qui payaient 3.500 Fcfa ou 7.000 Fcfa, ont été amenés à casquer encore beaucoup plus cher en payant le double du prix initial.
Dans cette gare routiére, les chauffeurs sont intraitables. " C'est à prendre ou à laisser", lance l'un d'eux accroché à la portière de son véhicule de type "7 places". Un véritable calcaire pour les passagers qui ne savent plus à quel saint se vouer du fait de l'absence des responsables du regroupement des chauffeurs de ladite gare routière afin d'exiger le respect des normes prescrites.
" Le "laissez-aller" dans ce pays est inquiétant", déplore un client accompagné de sa femme et ses deux enfants. " Notre pays va mal!. En plus, l'État ne semble pas être en mesure d'imposer son diktat pour faire respecter ces décisions", ajoute-t-il.
Interpellé sur l'augmentation vertigineuse des tarifs, un chauffeur vend la mèche. " Nous sommes obligés de revoir les tarifs à la hausse parce que lorsque nous arrivons à destination, nous avons du mal à trouver des clients pour le retour. De ce fait, nous leur demandons de payer le double du tarif normal pour éviter de rentrer avec des véhicules totalement vides", explique-t-il.
Pour leur part, les clients balaient cet alibi d'un revers de main. " Ce n'est pas à nous de payer ce manque à gagner", déclare un homme d'un âge assez avancé portant un bonnet de couleur noire et égrenant sans cesse son chapelet. Un autre lui emboîte le pas et déclare. " Les gens imposent leurs tarifs comme ils veulent sans se soucier des clients. Il s'agit d'un oukase( décision arbitraire) qui ne devrait pas rester impuni".
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