Présent sur les lieux, le service de l’Urbanisme invoque des irrégularités. «Ils n’ont pas reçu d’autorisation de construire. J’ai envoyé mes agents pour voir l’évolution du travail et le matériel utilisé. Ni les briques encore moins le fer ne répondaient aux normes. La division régionale de l’Urbanisme leur avait alors servi des sommations d’arrêt des travaux», indique le directeur du service de l’Urbanisme. Landing Maria soutient par ailleurs qu’il a reçu par la suite une forte pression de la part de certaines personnalités du quartier et que son service a tout fait pour arrêter les travaux.
Des témoignages concordants mettent en cause la responsabilité de l’entrepreneur qui n’aurait pas la qualification requise. «C’est un plombier et non un maçon», tranche un témoin.
Massés sur les décombres de la mosquée dont le délai de construction est fixé à 45 jours, ils sont nombreux, les habitants du quartier Julescounda, à relever des anomalies dans les travaux. «Regarde, c’est du fer 6, 8, 12... et les barres qui traversent sont coupantes, ce qui n’est pas du tout normal pour un bâtiment de cette envergure», tonne un jeune du quartier.
Décamètre à la main, un autre jeune a pris le soin de mesurer les dimensions des poteaux. «Avec leurs diamètres réduits, ils sont enfouis à 20 cm dans le sol nu et sans du béton armé», enfonce-t-il.
Pour cet ouvrier présent au moment de l’accident, «ce sont les dalles de la terrasse qui se sont affaissées en emportant les murs». Sur place, le constat est amer. Une brouette et une pelle écrasées et ensevelies à moitié témoignent de la violence de la chute. Mais plus de peur que de mal, puisqu’aucune perte en vie humaine n’a été signalée.
Le Quotidien
Des témoignages concordants mettent en cause la responsabilité de l’entrepreneur qui n’aurait pas la qualification requise. «C’est un plombier et non un maçon», tranche un témoin.
Massés sur les décombres de la mosquée dont le délai de construction est fixé à 45 jours, ils sont nombreux, les habitants du quartier Julescounda, à relever des anomalies dans les travaux. «Regarde, c’est du fer 6, 8, 12... et les barres qui traversent sont coupantes, ce qui n’est pas du tout normal pour un bâtiment de cette envergure», tonne un jeune du quartier.
Décamètre à la main, un autre jeune a pris le soin de mesurer les dimensions des poteaux. «Avec leurs diamètres réduits, ils sont enfouis à 20 cm dans le sol nu et sans du béton armé», enfonce-t-il.
Pour cet ouvrier présent au moment de l’accident, «ce sont les dalles de la terrasse qui se sont affaissées en emportant les murs». Sur place, le constat est amer. Une brouette et une pelle écrasées et ensevelies à moitié témoignent de la violence de la chute. Mais plus de peur que de mal, puisqu’aucune perte en vie humaine n’a été signalée.
Le Quotidien
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