Dans notre analyse, nous disions que rien ne garantissait que ces milices privées ne seraient pas utilisées pour perturber les opérations et empêcher tout décompte des voix exprimées, dans le cas précis où l’élection serait perdue par les Forces alliées 2012 (Fal 2012).
Le président Wade sait bien que si une crise majeure survient et qu’elle empêche un décompte final du scrutin, une opportunité s’ouvrirait à lui pour des négociations qui pourraient lui garantir deux à trois ans de co-gouvernance avec Macky Sall, selon le schéma déjà expérimenté au Zimbabwe et plus récemment au Kenya. Dans ces deux pays, les présidents sortants avaient perdu des élections, mais se sont accrochés au pouvoir avec à la clé des milliers de morts. Les négociations ultérieures leur avaient permis de se maintenir au pouvoir.
Si le choix était donné à Wade, il préfèrerait le scénario final en Guinée Conakry qui a vu un Alpha Condé qui était largement devancé au premier tour de la présidentielle par son adversaire Cellou Dalein Diallo, arriver à retourner la situation en sa faveur au deuxième tour. Le problème pour le président sortant du Sénégal, est que comme Cellou Dalein Diallo en Guinée, il a fait le plein de ses voix au premier tour et est arrivé comme son « ami » guinéen premier. Dès lors ne semble s’offrir à lui que le même scénario de Abdou Diouf en 2000. Scénario éprouvé également par Cellou Dalein Diallo favori au premier tour en Guinée conakry.
Cependant, il est vital pour Abdoulaye Wade d’obtenir deux à trois ans de prolongation de son mandat, non pas seulement pour terminer des chantiers mais aussi, et surtout, pour clore les livres comptables de ces dits chantiers. En deux ans Wade pourrait faire ainsi fermer la porte à toute possibilité de contrôle des chantiers, en particulier celui de l’aéroport de Diass.
Cet aéroport dont le budget prévisionnel était arrêté à moins de 230 milliards de francs Cfa au départ, risque de connaitre une inflation extraordinaire. A la date du 31 décembre 2011, le compte dans lequel sont versées les sommes collectées pour la taxe spéciale sur les billets d’avion pour financer la construction de l’ouvrage, avait déjà enregistré plus 222 millions d’euros, soit plus 144 milliards de francs Cfa. Le jour où l’opinion publique sera informée des conditions du choix de certains partenaires du projet, il est certain qu’un grand débat s’engagera au Sénégal avec des répercussions qui iront bien au-delà de nos frontières
Pour exemple : le choix fait en faveur de la banque conseil financier de l’Etat. Le site web de l’aéroport nous indique : « Suite aux contacts et discussions avec les institutions financières, signature du mandat de ‘Lead-manager avec le BNP Paribas le23 février 2007». Rien que des contacts et discussion ? Pas d’appel d’offres ?
Ce projet de construction n’est que l’un des dossiers que Wade veut clore en obtenant tous les quitus nécessaires, que les institutions de son administration n’hésiteront pas à délivrer.
Autre dossier qu’il faut également gérer, avec délicatesse, celui des approvisionnements en énergie et surtout les financements de la Senelec. On se souvient qu’avant l’adoption du fameux plan Takkal les tenants du pouvoir actuel avaient déjà dit partout que plus 800 milliards de FCfa avaient été investis dans le redressement de la Senelec. Dès que le Plan Takkal a été conçu, on ne parle plus de tout ce qui s’est passé avant.
Ce ne sont là que deux cas parmi une floraison de dossiers qui risquent de faire mal, s’ils ne sont pas liquidés juridiquement avant le départ du président sortant. D’où l’insistance pour un prolongement de trois ans, de son mandat.
Le président Wade sait bien que si une crise majeure survient et qu’elle empêche un décompte final du scrutin, une opportunité s’ouvrirait à lui pour des négociations qui pourraient lui garantir deux à trois ans de co-gouvernance avec Macky Sall, selon le schéma déjà expérimenté au Zimbabwe et plus récemment au Kenya. Dans ces deux pays, les présidents sortants avaient perdu des élections, mais se sont accrochés au pouvoir avec à la clé des milliers de morts. Les négociations ultérieures leur avaient permis de se maintenir au pouvoir.
Si le choix était donné à Wade, il préfèrerait le scénario final en Guinée Conakry qui a vu un Alpha Condé qui était largement devancé au premier tour de la présidentielle par son adversaire Cellou Dalein Diallo, arriver à retourner la situation en sa faveur au deuxième tour. Le problème pour le président sortant du Sénégal, est que comme Cellou Dalein Diallo en Guinée, il a fait le plein de ses voix au premier tour et est arrivé comme son « ami » guinéen premier. Dès lors ne semble s’offrir à lui que le même scénario de Abdou Diouf en 2000. Scénario éprouvé également par Cellou Dalein Diallo favori au premier tour en Guinée conakry.
Cependant, il est vital pour Abdoulaye Wade d’obtenir deux à trois ans de prolongation de son mandat, non pas seulement pour terminer des chantiers mais aussi, et surtout, pour clore les livres comptables de ces dits chantiers. En deux ans Wade pourrait faire ainsi fermer la porte à toute possibilité de contrôle des chantiers, en particulier celui de l’aéroport de Diass.
Cet aéroport dont le budget prévisionnel était arrêté à moins de 230 milliards de francs Cfa au départ, risque de connaitre une inflation extraordinaire. A la date du 31 décembre 2011, le compte dans lequel sont versées les sommes collectées pour la taxe spéciale sur les billets d’avion pour financer la construction de l’ouvrage, avait déjà enregistré plus 222 millions d’euros, soit plus 144 milliards de francs Cfa. Le jour où l’opinion publique sera informée des conditions du choix de certains partenaires du projet, il est certain qu’un grand débat s’engagera au Sénégal avec des répercussions qui iront bien au-delà de nos frontières
Pour exemple : le choix fait en faveur de la banque conseil financier de l’Etat. Le site web de l’aéroport nous indique : « Suite aux contacts et discussions avec les institutions financières, signature du mandat de ‘Lead-manager avec le BNP Paribas le23 février 2007». Rien que des contacts et discussion ? Pas d’appel d’offres ?
Ce projet de construction n’est que l’un des dossiers que Wade veut clore en obtenant tous les quitus nécessaires, que les institutions de son administration n’hésiteront pas à délivrer.
Autre dossier qu’il faut également gérer, avec délicatesse, celui des approvisionnements en énergie et surtout les financements de la Senelec. On se souvient qu’avant l’adoption du fameux plan Takkal les tenants du pouvoir actuel avaient déjà dit partout que plus 800 milliards de FCfa avaient été investis dans le redressement de la Senelec. Dès que le Plan Takkal a été conçu, on ne parle plus de tout ce qui s’est passé avant.
Ce ne sont là que deux cas parmi une floraison de dossiers qui risquent de faire mal, s’ils ne sont pas liquidés juridiquement avant le départ du président sortant. D’où l’insistance pour un prolongement de trois ans, de son mandat.
Autres articles
-
Avenir de l'Apr- Mbour 4: " On n'acceptera plus de jouer le rôle de suiveur...Je ne suis pas contre la décision du PR Diomaye"( Ousseynou Diouf, Apr Thiès)
-
Développement de l’Artisanat: le COPAS alerte sur les réformes annoncées par le PR Bassirou Diomaye Faye
-
Examens et Concours/Conseil interministériel : "les programmes tels que nous les avons vécus depuis des décennies posent problème", (Ousmane Sonko)
-
Activité sportive en pleine période caniculaire, est-ce possible?
-
Grogne des Taximen à Dakar: La gendarmerie empêche leur point de presse avec des jets de lacrymogènes, des arrestations enregistrées…