Avortement clandestin, c'est à la faveur de ce délit que la dame Seynabou Diémé et son acolyte présumé, Christian Lamine Diène, ont comparu hier au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Étudiante de son état, l’Observateur de ce mardi 31 octobre renseigne que Seynabou s'est fait avorter à 8 mois de grossesse par Christian, un infirmier à la retraite.
Après avoir posé ses baluchons à Dakar pour poursuivre ses études supérieures, la jeune étudiante Seynabou Diémé a fini par se fourrer dans de beaux draps, après avoir contracter une grossesse non-désirée. N'étant pas disposée à donner naissance à un nouveau-né conçu hors mariage, Seynabou choisit de sauver les apparences aux yeux des siens. C'est dans cette optique qu'elle a pris langue avec le sieur Christian, un infirmier à la retraite précise l’Obs. En complicité avec la blouse blanche, elle s'est fait consulter clandestinement et prescrire des médicaments pour avorter. L'opération va réussir, au grand bonheur de l'étudiante. Seulement, ce bonheur de s'être débarrassé de ce fardeau sera de courte durée. L'étudiante sera rattrapée par des réactions sévères des médicaments prises qui l'ont envoyée d'urgence à l'hôpital.
L'épisode douloureuse va finir devant Dame Justice. Ceci, après que la machine judiciaire a situé les responsabilités pénales de l'étudiante Seynabou et de l'infirmier à la retraite. Les deux sont incriminés de faits d'interruption volontaire d'une grossesse, évoqués devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Les débats d'audience ont permis de cerner les circonstances de la mésaventure de la prévenue Seynabou qui a contracté sa grossesse à la suite de rapports sexuels non protégés avec son copain. Il s'en est suivi une rapide métamorphose physique suspecte et d'autres signes de début de grossesse. Par crainte d'être pointée du doigt et jugée par les siens, elle choisit de sauver son apparence. Elle se fait discrète et ne pipe mot de sa grossesse. L'étudiante parviendra à cacher sa grossesse 8 mois durant.
Seulement, consciente que la période de l'accouchement est pour bientôt, elle eut la fâcheuse idée de s'en ouvrir à une amie. Sur conseille de cette dernière, elle débarque chez Christian Lamine Diène, un infirmier à la retraite. Selon les confidences de la jeune fille, l'infirmier lui a prescrit des comprimés assimilables à des élastiques, moyennant 60 000 FCfa. L'étudiante suit à la lettre les consignes de Christian, mais ne tarde pas à subir les effets néfastes. Elle finit aux Urgences. C’est alors que les médecins traitants vont constater une hémorragie interne abondante. Les analyses poussées ont révélé «un fœtus complètement expulsé». Un diagnostic qui selon l’Observateur va conforter la thèse de l'avortement clandestin.
Dès que leur patiente s'est tirée d'affaires, les blouses blanches ont saisi les forces de l'ordre. Seynabou est ainsi interpellée et placée sous mandats de dépôt le 10 octobre dernier. Attrait hier à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, Seynabou Diémé reconnaît les faits et livre le mobile de son acte. «Je ne voulais pas causer de la peine à mon père. Je sais qu'il ne supporterait pas cette nouvelle», s'est-elle justifiée.
Pour sa part, Christian Lamine Diène conteste les faits. L'infirmier âgé de 41 ans souligne qu'il n'a jamais aidé Seynabou à avorter, mais que la jeune fille l'a sollicité. pour soigner ses maux de ventre. « Elle m'a dit qu'elle avait mal au ventre et je lui ai prescrit des ovules contre les infections », soutient l'infirmier. Seulement, il ressort des débats d'audience que le prévenu qui tient son cabinet à son domicile, est un habitué des faits et un multi-récidiviste. Il a, dans un passé récent, été condamné à 3 mois ferme pour les mêmes faits. Autant de choses qui ont amené le parquet à requérir 5 ans de prison pour l'infirmier, contre 1 an ferme pour la prévenue Seynabou Diémé. À la suite de la défense qui a plaidé pour une application bienveillante de la Loi pénale, le tribunal a condamné les deux prévenus à 2 mois ferme.
Après avoir posé ses baluchons à Dakar pour poursuivre ses études supérieures, la jeune étudiante Seynabou Diémé a fini par se fourrer dans de beaux draps, après avoir contracter une grossesse non-désirée. N'étant pas disposée à donner naissance à un nouveau-né conçu hors mariage, Seynabou choisit de sauver les apparences aux yeux des siens. C'est dans cette optique qu'elle a pris langue avec le sieur Christian, un infirmier à la retraite précise l’Obs. En complicité avec la blouse blanche, elle s'est fait consulter clandestinement et prescrire des médicaments pour avorter. L'opération va réussir, au grand bonheur de l'étudiante. Seulement, ce bonheur de s'être débarrassé de ce fardeau sera de courte durée. L'étudiante sera rattrapée par des réactions sévères des médicaments prises qui l'ont envoyée d'urgence à l'hôpital.
L'épisode douloureuse va finir devant Dame Justice. Ceci, après que la machine judiciaire a situé les responsabilités pénales de l'étudiante Seynabou et de l'infirmier à la retraite. Les deux sont incriminés de faits d'interruption volontaire d'une grossesse, évoqués devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Les débats d'audience ont permis de cerner les circonstances de la mésaventure de la prévenue Seynabou qui a contracté sa grossesse à la suite de rapports sexuels non protégés avec son copain. Il s'en est suivi une rapide métamorphose physique suspecte et d'autres signes de début de grossesse. Par crainte d'être pointée du doigt et jugée par les siens, elle choisit de sauver son apparence. Elle se fait discrète et ne pipe mot de sa grossesse. L'étudiante parviendra à cacher sa grossesse 8 mois durant.
Seulement, consciente que la période de l'accouchement est pour bientôt, elle eut la fâcheuse idée de s'en ouvrir à une amie. Sur conseille de cette dernière, elle débarque chez Christian Lamine Diène, un infirmier à la retraite. Selon les confidences de la jeune fille, l'infirmier lui a prescrit des comprimés assimilables à des élastiques, moyennant 60 000 FCfa. L'étudiante suit à la lettre les consignes de Christian, mais ne tarde pas à subir les effets néfastes. Elle finit aux Urgences. C’est alors que les médecins traitants vont constater une hémorragie interne abondante. Les analyses poussées ont révélé «un fœtus complètement expulsé». Un diagnostic qui selon l’Observateur va conforter la thèse de l'avortement clandestin.
Dès que leur patiente s'est tirée d'affaires, les blouses blanches ont saisi les forces de l'ordre. Seynabou est ainsi interpellée et placée sous mandats de dépôt le 10 octobre dernier. Attrait hier à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, Seynabou Diémé reconnaît les faits et livre le mobile de son acte. «Je ne voulais pas causer de la peine à mon père. Je sais qu'il ne supporterait pas cette nouvelle», s'est-elle justifiée.
Pour sa part, Christian Lamine Diène conteste les faits. L'infirmier âgé de 41 ans souligne qu'il n'a jamais aidé Seynabou à avorter, mais que la jeune fille l'a sollicité. pour soigner ses maux de ventre. « Elle m'a dit qu'elle avait mal au ventre et je lui ai prescrit des ovules contre les infections », soutient l'infirmier. Seulement, il ressort des débats d'audience que le prévenu qui tient son cabinet à son domicile, est un habitué des faits et un multi-récidiviste. Il a, dans un passé récent, été condamné à 3 mois ferme pour les mêmes faits. Autant de choses qui ont amené le parquet à requérir 5 ans de prison pour l'infirmier, contre 1 an ferme pour la prévenue Seynabou Diémé. À la suite de la défense qui a plaidé pour une application bienveillante de la Loi pénale, le tribunal a condamné les deux prévenus à 2 mois ferme.
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