Le champ politique s'est fondamentalement restructuré durant ces 10 dernières années. Un des acteurs reste incontestablement le PASTEF de Sonko. Après avoir engrangé sur le plus fort taux reste un député aux élections législatives, Sonko et le PASTEF réussirent à se placer en 3ième position avec 15.67% des suffrages derrière Macky Sall (58,27%) et Idrissa Seck (20,50%) lors de la dernière présidentielle. Avec la coalition YAW, ils arrivent à reconfigurer profondément les majorités sociologiques et électorales au Parlement. La leçon politique à tirer c'est qu'on peut parfaitement gagner les élections par la carte. Notre système électoral n'est pas infaillible mais il permet des alternances.
PASTEF de Sonko est incontestablement l'enfant chéri d'une bonne partie de l'électorat sénégalais. Voilà sans doute pourquoi Sonko et ses amis se croient president de la République. Bien évidemment, la coalition gouvernementale reste attachée à ces certitudes de conserver le pouvoir. Le point perturbateur reste la candidature quasi certaine de Macky contre ses propres engagements moraux et éthiques.
Voilà pourquoi, nous sommes en pleine folie. De la démence politique. La vérité c'est la terre brûlée de part et d'autre. Et puis autour d'eux des lurkers ou acteurs passifs/agents doubles et opportunistes, qui pensent que le chaos va leur profiter. Sur ces interstices Sonko devenu le fou du village ne voit pas.les jeux des acteurs qui vont le sacrifier et son parti en jouant le téméraire et le guerrier. C'est pourquoi sur ses propres flancs, surgissent des candidatures déclarées convaincues que Sonko ne sera.pas candidat. Mieux, ils projetant déjà la dissolution de son Parti. Le couperet a commencé car une bonne partie de sa direction politique sera décapitée même si c'est au prix du sang et du sacrifice militant de PASTEF. Il faudra surveiller dans ce jeu des acteurs qui sont réellement ces chefs qui l'encadrent. Qui sont les infiltrés, les opportunistes et les vrais militants. Difficile à démêler dans ce jeu de la complexité sociale. La stratégie nous apprend que généralement, les plus irréductibles,.les plus extrémistes sont les profils infiltrés ou opportunistes.
PASTEF est devenu un parti mature de l'intérieur. Il a en revanche besoin de crises. D'implosion pour se recreer. La crise de croissance est ce qui manque à PASTEF et à son leader charismatique mais encore immature. Celle-ci est encore étouffée. Mais elle viendra irréversiblement. Il faut l'anticiper.autrement elle va éclater PASTEF et son leader sur la figure. Dans un contexte où le pouvoir a mis toutes ses machines pour l'affaiblir et le dissoudre. Les exemples de crises politiques font légion au Sénégal. Feu Djibo Ka, Moustapha Niasse du PS, Idrissa Seck, Macky Sall du PDS...Chaque fois que ces acteurs ont osé la crise, ils s'en sont sortis plus forts. Il existe à mon avis un recentrage stratégique plus important que les combats de la rue à 12 mois de l'élection présidentielle.
Ce recentrage passe par une crise suscitée pour engager le débat statutaire sur le prochain candidat de PASTEF. Je concède que c'est complexe, mais Sonko n'est plus un bon cheval. J'espère que les concepteurs de ce projet en ont conscience. Tout ce qui reste malheureusement à Sonko, c'est de s'engager dans une lutte de rue où lui et sa direction politique sont absente. Lui a préféré se terrer à SUMA. Une bonne partie de se direction politique est dans les tweets, sur les plateformes digitales. Le reste de la troupe qui est représentative de sa force est au front pour lever les barricades. Jusqu'à quand ?
Ndukur
PASTEF de Sonko est incontestablement l'enfant chéri d'une bonne partie de l'électorat sénégalais. Voilà sans doute pourquoi Sonko et ses amis se croient president de la République. Bien évidemment, la coalition gouvernementale reste attachée à ces certitudes de conserver le pouvoir. Le point perturbateur reste la candidature quasi certaine de Macky contre ses propres engagements moraux et éthiques.
Voilà pourquoi, nous sommes en pleine folie. De la démence politique. La vérité c'est la terre brûlée de part et d'autre. Et puis autour d'eux des lurkers ou acteurs passifs/agents doubles et opportunistes, qui pensent que le chaos va leur profiter. Sur ces interstices Sonko devenu le fou du village ne voit pas.les jeux des acteurs qui vont le sacrifier et son parti en jouant le téméraire et le guerrier. C'est pourquoi sur ses propres flancs, surgissent des candidatures déclarées convaincues que Sonko ne sera.pas candidat. Mieux, ils projetant déjà la dissolution de son Parti. Le couperet a commencé car une bonne partie de sa direction politique sera décapitée même si c'est au prix du sang et du sacrifice militant de PASTEF. Il faudra surveiller dans ce jeu des acteurs qui sont réellement ces chefs qui l'encadrent. Qui sont les infiltrés, les opportunistes et les vrais militants. Difficile à démêler dans ce jeu de la complexité sociale. La stratégie nous apprend que généralement, les plus irréductibles,.les plus extrémistes sont les profils infiltrés ou opportunistes.
PASTEF est devenu un parti mature de l'intérieur. Il a en revanche besoin de crises. D'implosion pour se recreer. La crise de croissance est ce qui manque à PASTEF et à son leader charismatique mais encore immature. Celle-ci est encore étouffée. Mais elle viendra irréversiblement. Il faut l'anticiper.autrement elle va éclater PASTEF et son leader sur la figure. Dans un contexte où le pouvoir a mis toutes ses machines pour l'affaiblir et le dissoudre. Les exemples de crises politiques font légion au Sénégal. Feu Djibo Ka, Moustapha Niasse du PS, Idrissa Seck, Macky Sall du PDS...Chaque fois que ces acteurs ont osé la crise, ils s'en sont sortis plus forts. Il existe à mon avis un recentrage stratégique plus important que les combats de la rue à 12 mois de l'élection présidentielle.
Ce recentrage passe par une crise suscitée pour engager le débat statutaire sur le prochain candidat de PASTEF. Je concède que c'est complexe, mais Sonko n'est plus un bon cheval. J'espère que les concepteurs de ce projet en ont conscience. Tout ce qui reste malheureusement à Sonko, c'est de s'engager dans une lutte de rue où lui et sa direction politique sont absente. Lui a préféré se terrer à SUMA. Une bonne partie de se direction politique est dans les tweets, sur les plateformes digitales. Le reste de la troupe qui est représentative de sa force est au front pour lever les barricades. Jusqu'à quand ?
Ndukur
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