L’écrivain Mohamed Mbougar Sarr s’est exprimé sur le duo Diomaye-Sonko à la tête de l’État depuis avril 2024. Le lauréat du prix littéraire Goncourt édition 2023 qui s’est confié à Jeune Afrique, parle d’«impossibilité» de tirer un bilan après trois mois d’exercice du pouvoir. Mais souligne les difficultés de l’actuel régime du fait des nombreuses promesses qu’ils ont eu à faire devant leurs concitoyens.

Pour expliciter sa pensée, l’auteur de «Terre ceinte» dont les propos sur Jeune Afrique sont rapportés par Le Quotidien du jour, déclare : « il y a eu beaucoup de déclarations d’intention, et une sorte de captatio benevolentiae permanente. Ils demandent du temps, et je peux le comprendre. Les cent (100) jours marquent une étape symbolique, mais il est impossible de tirer un bilan au bout de trois mois. La difficulté, c’est qu’ils ont tant promis, tant affirmé (quand ils étaient dans l’opposition) qu’ils allaient trouver des solutions quasi immédiates aux problèmes sociaux de base, qu’ils sont un peu prisonniers de leur zèle et de l’espoir irrationnel qu’ils ont suscité-bien aidés en cela, il est vrai, par la fin chaotique et autoritaire du précédent régime. » Toutefois, les mesures prises pour la baisse des prix de certaines denrées ont été saluées.
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